DRÉROS - 2024
Informations Générales
Numéro de la notice
20675
Année de l'opération
2024
Chronologie
Mots-clés
Espace public - Voierie - Installation hydraulique - Canalisation - Citerne - Lampe - Outillage/armement - Pierre
Nature de l'opération
Institution(s)
École française d'Athènes (EFA) (École française d'Athènes)
Εφορεία Αρχαιοτήτων Λασιθίου (Éphorie des antiquités de Lassithi)
Localisation
Toponyme
Dréros
Dréros
Notices et opérations liées
2024
Description
Dans la ville antique de Dréros,
(EFA/Sorbonne Université),
(Éphorie des antiquités du Lassithi),
(EFA/Sorbonne Université) et
(EFA) ont mené en 2024 une nouvelle campagne de relevés topographiques et de fouilles.
La campagne a permis de poursuivre l’étude topographique du site, en reprenant les points placés lors des campagnes de 2009-2011 et en préparant le relevé par LIDAR des zones boisées qui avaient été laissées de côté jusqu'à présent.
La campagne de fouilles a porté prioritairement sur le secteur de l’agora où ont été précisés les différents états de l’entrée Nord-Ouest, principalement aux époques hellénistique, byzantine et moderne. Une attention particulière a été portée à un mur de soutènement, construit au centre de la place et qui avait été partiellement dégagé en 2011 : il semble appartenir à un aménagement complexe peut-être antérieur à l’époque hellénistique. Dans la zone de contact entre les gradins de l’aile Sud-Ouest et l’entrée Ouest de l’agora, on a effectué des décapages qui ont mis en évidence un sol en terre qui prend la suite du dallage de la voie. Ces opérations ont permis d’obtenir une image plus claire de l’articulation entre l’entrée, les gradins et l’agora elle-même. Dans la zone de la rue dite byzantine, on a pu obtenir plusieurs résultats : on a constaté que l’angle Nord-Ouest de l’agora a connu trois états successifs (hellénistique / byzantine / moderne), on a reconnu un aménagement sur le rocher qui permettait de franchir la rupture de pente entre le niveau de l’agora et celui du chemin d’accès en contrebas, et, enfin, on a reconnu l’extrémité Ouest du mur de soutènement sur laquelle s’appuie l’angle du « mur byzantin », prolongé par l’extension moderne de la terrasse. Enfin un sondage au pied du mur de terrasse de l’agora a permis de faire apparaitre l’assise de fondation reposant directement sur le rocher. L’étude architecturale de l’agora a été reprise et la documentation graphique et photographique complétée.
Dans le secteur 2, celui de la citerne, il s’agissait de vérifier l’hypothèse selon laquelle la citerne aurait été encadrée de deux plateformes bordées par des degrés. En 2024 on a ouvert un sondage sur la terrasse Est – la fouille a enregistré pour le moment une grande couche de déblais provenant des fouilles de 1936. Cette dernière interprétation est confirmée par les documents conservés aux archives manuscrites.
Dans le secteur 5, ont été fouillées les pièces adossées au Nord du bâtiment hellénistique. On a d’abord fouillé l’angle Sud-Ouest de la pièce 3, appelée « apothèque Sud » : on a dégagé les blocs et les sédiments jusqu’au niveau du sol, sur lequel sont visibles les traces d’une poutre en bois brûlé. On y a recueilli de la céramique, une lampe et deux pesons. Dans la pièce 4, immédiatement à l’Est, on a continué le dégagement des pierres, mais la fonction de la pièce reste encore indéterminée pour le moment. La découverte d’outils en pierre suggère qu’on y transformait peut-être des produits agricoles. Au Nord et à l’extérieur de l’édifice, on a mis au jour plusieurs canalisations. Enfin la fouille des pièces 8 et 9, adossées au bâtiment principal, ont montré qu’elles appartiennent à deux états différents. La pièce 9 dispose d’une entrée au Nord ; la découverte dans la pièce de quelques vases dont une amphore, ainsi que d’un mortier en pierre, suggère qu’on y transformait là aussi des produits agricoles.
En parallèle la mission a fait office de chantier école et a assuré la formation des étudiants dans les domaines de la topographie, de la technique de fouilles, du relevé architectural et archéologique, de la tenue du carnet de fouilles et de la gestion de la documentation photographique et des archives de fouilles.
La campagne a permis de poursuivre l’étude topographique du site, en reprenant les points placés lors des campagnes de 2009-2011 et en préparant le relevé par LIDAR des zones boisées qui avaient été laissées de côté jusqu'à présent.
La campagne de fouilles a porté prioritairement sur le secteur de l’agora où ont été précisés les différents états de l’entrée Nord-Ouest, principalement aux époques hellénistique, byzantine et moderne. Une attention particulière a été portée à un mur de soutènement, construit au centre de la place et qui avait été partiellement dégagé en 2011 : il semble appartenir à un aménagement complexe peut-être antérieur à l’époque hellénistique. Dans la zone de contact entre les gradins de l’aile Sud-Ouest et l’entrée Ouest de l’agora, on a effectué des décapages qui ont mis en évidence un sol en terre qui prend la suite du dallage de la voie. Ces opérations ont permis d’obtenir une image plus claire de l’articulation entre l’entrée, les gradins et l’agora elle-même. Dans la zone de la rue dite byzantine, on a pu obtenir plusieurs résultats : on a constaté que l’angle Nord-Ouest de l’agora a connu trois états successifs (hellénistique / byzantine / moderne), on a reconnu un aménagement sur le rocher qui permettait de franchir la rupture de pente entre le niveau de l’agora et celui du chemin d’accès en contrebas, et, enfin, on a reconnu l’extrémité Ouest du mur de soutènement sur laquelle s’appuie l’angle du « mur byzantin », prolongé par l’extension moderne de la terrasse. Enfin un sondage au pied du mur de terrasse de l’agora a permis de faire apparaitre l’assise de fondation reposant directement sur le rocher. L’étude architecturale de l’agora a été reprise et la documentation graphique et photographique complétée.
Dans le secteur 2, celui de la citerne, il s’agissait de vérifier l’hypothèse selon laquelle la citerne aurait été encadrée de deux plateformes bordées par des degrés. En 2024 on a ouvert un sondage sur la terrasse Est – la fouille a enregistré pour le moment une grande couche de déblais provenant des fouilles de 1936. Cette dernière interprétation est confirmée par les documents conservés aux archives manuscrites.
Dans le secteur 5, ont été fouillées les pièces adossées au Nord du bâtiment hellénistique. On a d’abord fouillé l’angle Sud-Ouest de la pièce 3, appelée « apothèque Sud » : on a dégagé les blocs et les sédiments jusqu’au niveau du sol, sur lequel sont visibles les traces d’une poutre en bois brûlé. On y a recueilli de la céramique, une lampe et deux pesons. Dans la pièce 4, immédiatement à l’Est, on a continué le dégagement des pierres, mais la fonction de la pièce reste encore indéterminée pour le moment. La découverte d’outils en pierre suggère qu’on y transformait peut-être des produits agricoles. Au Nord et à l’extérieur de l’édifice, on a mis au jour plusieurs canalisations. Enfin la fouille des pièces 8 et 9, adossées au bâtiment principal, ont montré qu’elles appartiennent à deux états différents. La pièce 9 dispose d’une entrée au Nord ; la découverte dans la pièce de quelques vases dont une amphore, ainsi que d’un mortier en pierre, suggère qu’on y transformait là aussi des produits agricoles.
En parallèle la mission a fait office de chantier école et a assuré la formation des étudiants dans les domaines de la topographie, de la technique de fouilles, du relevé architectural et archéologique, de la tenue du carnet de fouilles et de la gestion de la documentation photographique et des archives de fouilles.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport de fouilles en 2024.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
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Date de création
2025-09-01 07:35:12
Dernière modification
2025-09-02 08:58:29




