KOS. – Ville et environs - 1983
Antiquité - Archaïque - Classique - Hellénistique - Romaine
Kos
Les découvertes les plus intéressantes des quinze fouilles réalisées en 1982 et 1983, dont les résultats sont exposés dans l'ArchDelt 37 (1982) [1989], Chron., B'2, p. 396-397 et 38 (1983) [1989], Chron., B'2, p. 396-397, peuvent être résumées comme suit :
1) une portion du môle Ouest du port, large de 1,80 m (cf. BCH 113 [1989], Chron., p. 675) ;
2) un habitat géométrique, auquel correspond la nécropole déjà repérée sur le site, à Séraghia ; il recouvrait un habitat mycénien, et avait été perturbé par de grandes fosses-dépotoirs de céramique archaïque et classique, qui permettent de résoudre le problème de la localisation de Kos Méropis avant le synœcisme de 366 av. J.-C. ;
3) aux abords du gymnase Ouest, le prolongement du stylobate et du mur de fond du portique Ouest (terrain K. Kamatérou) ;
4) un tronçon de la 3e rue à l'Est de l'agora, avec l'égout central ; à l'Ouest de la rue, une maison d'époque impériale et des thermes (terrain G. Mastoraki) ;
5) dans le secteur Ouest de la ville moderne, quatre fouilles ont mis au jour un mur important réutilisant probablement les blocs du rempart qui passait à cet endroit, une ferme du Bas-Empire, deux cents tombes d'une nécropole archaïque et classique — à crémation pour les plus anciennes, à inhumation ensuite —, qui ont livré une céramique en majorité locale (Marmarôto), enfin vingt-huit tombes hellénistiques (à ciste ou à tuiles) et romaines (regroupées en enclos) ;
6) à l'Ouest de l'Asklépieion, trois tombes à ciste romaines, dont l'une renfermait cinq squelettes et deux tombes en fosse hellénistiques à Tsilibiri.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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