AMPHIPOLIS - 1991

Les objectifs de la campagne menée par Ch. Bakirtzis étaient les suivants :
— achever la fouille de l'atrium de la basilique Γ (fig. 1) : doté de trois portiques à piliers, il touche le mur Sud de la basilique, preuve que l'entrée dans l'église se faisait par le côté Sud. Les ouvertures entre les piliers furent ultérieurement fermées par des murs de briques crues, transformant les portiques en couloirs. Après la destruction de l'atrium, le portique Sud fut divisé en petites pièces dotées de foyers de fortune, habitées à la fin de l'époque paléochrétienne ;
— le nettoyage d'un tronçon de l'enceinte fortifiée intérieure de l'Amphipolis chrétienne, avec tour orthogonale, à l'Est de la basilique Γ et au Nord de la basilique A ;
— des travaux de nettoyage et de déblaiement de l'enceinte extérieure font supposer qu'une partie de cette enceinte a été restaurée, sinon construite, à l'époque paléochrétienne.
On a également procédé au catalogage des marbres architecturaux de la fouille de E. Stika et à leur rangement.
Ergon (1991) [1992], p. 77-79.

On trouve dans les PraktArchEt (1988) [1991], p. 125-134 et 135-142, deux rapports concernant respectivement les fouilles menées en 1988 au gymnase et dans la ville paléochrétienne, dont il avait été fait mention dans le BCH 113 (1989), Chron., p. 654. K. Lazaridi donne d'autre part, ΑΕΜΘ 3 (1989) [1992], p. 547-552, un rapport synthétique sur les résultats des fouilles du gymnase entre 1982 et 1989.
M.B. Hatzopoulos publie, Actes de vente d'Amphipolis, Μελετήματα 14 (1991), douze actes de vente, dont six inédits, découverts à Mésolakkia ou Néa Kerdylia. Ils jettent une lumière nouvelle sur l'histoire des institutions d'Amphipolis après sa conquête par Philippe II, entre le milieu du IV^e et le milieu du III^e s. av. J.-C.