DIKILI TASH - 2009
Informations Générales
Numéro de la notice
1365
Année de l'opération
2009
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Dikili Tash
Dikili Tash
Notices et opérations liées
Description
À Dikili Tash (P. Darcque, CNRS/EfA, Haïdo Koukouli, Société Archéologique d’Athènes, Dimitra Malamidou, ΙΗ' ΕΠΚΑ et Zoï Tsirtsoni, CNRS/EfA), l’année 2009 était une année de post-fouille, consacrée au traitement et à l’étude des données recueillies dans les trois secteurs de fouille de la campagne 2008 et concernant respectivement des vestiges du Néolithique Récent et du Bronze Ancien (secteurs 2 et 6), puis du Bronze Récent et des périodes historiques (secteur 7). – On en retiendra trois informations principales :
- dans le secteur 6, l’étude du bâti fait apparaître plusieurs différences ou innovations techniques entre le Néolithique Récent I et II d’une part, entre le Néolithique et le Bronze Ancien, d’autre part : emploi préférentiel de certaines matières premières (terres, parties spécifiques de végétaux), utilisation croissante de fragments céramiques dans la construction des fours (soles et voûtes) ou apparition de mortiers dans la construction des murs.
- pour ce qui est de la céramique, priorité a été donnée au secteur 7, où la séquence stratigraphique apparaît la plus longue, avec plusieurs niveaux du Bronze Récent, suivis d’un niveau hellénistique et d’une série d’épisodes plus tardifs, byzantins et/ou ottomans. Pour les périodes historiques, il est confirmé que Dikili Tash a été fréquenté entre le VIIe siècle av. J.-C. et le VIIe s. apr. J.-C., puis à partir du XIVe-XVe s. apr. J.-C. En revanche, il manque ici, comme sur le reste du territoire de Philippes, des vestiges datant de manière certaine de la période intermédiaire (VIIe-XIVe s.), qui apparaît ainsi comme une période de déclin généralisé.
- les résultats le plus novateurs proviennent de l’étude de l’outillage lithique taillé. Une lame en silex, retrouvée dans un contexte du Bronze Ancien (fig. 1), semble avoir été utilisée pour récolter ou travailler le roseau, matériau qui n’était attesté jusque là que sous forme d’empreintes dans la terre à bâtir. Une autre lame en silex, du Bronze Récent, a probablement été utilisée comme élément de tribulum, destiné au dépiquage des céréales : elle serait la première attestation de cet outil à l’âge du Bronze dans le monde égéen.
Auteur de la notice
Dominique MULLIEZ
Références bibliographiques
D'après le rapport d'activités de l'École française d'Athènes.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
sélectionner un autre fond de plan
se rapprocher ou s'éloigner de la zone
afficher la carte en plein écran
Date de création
2010-10-22 00:00:00
Dernière modification
2023-10-04 15:20:17