ÉGINE. - Le port militaire - 2024
Informations Générales
Numéro de la notice
20678
Année de l'opération
2024
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Égine, Aigina, Aegina
Égine, Aigina, Aegina
Notices et opérations liées
Description
À Égine, le programme de fouilles sous-marines du port militaire (« Aigina Harbour City Project ») s’est poursuivi en 2024 pour la cinquième année, sous la co-direction de
et
(Université Aix-Marseille/CCJ-CNRS) et de
(Musée Byzantin), ainsi que de Despoina Koutsoumba (Éphorie des antiquités sous-marines).
La mission de 2024 s’est concentrée sur les zones 1 et 2 du port militaire d’Égine antique. En ce qui concerne le secteur 2, la recherche dans le port militaire s’est concentrée sur le complexe Nord-Est des neosoikoi. Trois sondages ont été ouverts le long de l’axe des stylobates SR11 et SR12, pour permettre une meilleure compréhension de la technique de construction et des divers états des neosoikoi, ainsi que leurs dates. L’étude de la fortification du port de guerre, plus particulièrement de sa partie Sud-Ouest, à sa jonction avec la tour d’entrée Sud-Ouest, s’est poursuivie avec l’extension du sondage TR5, pour permettre l’établissement de la chronologie des phases de la fortification du port et la compréhension de la fondation et des soubassements de l’empierrement sur laquelle elle repose. Par ailleurs, on a relevé des murs et structures datant vraisemblablement d’une période ultérieure aux neosokoi, se trouvant au Sud-Est de la baie d’Avra, à très faible profondeur et en contact avec le bord de la route qui longe la plage : il s’agit de murs et de structures très proches du complexe Sud-Ouest des neosoikoi dont les vestiges étaient visibles lors des recherches de Welter, mais qui aujourd’hui ne sont pas conservés sous les constructions modernes de la plage. Devant l’acropole, on a mis au jour une nouvelle structure submergée (STR4) sur une longueur de plus de 70 m et une largeur de 20-30 m. Cet empierrement, dont une phase d’époque classique et d’époque romaine tardive sont attestées, se trouve dans le prolongement vers le Nord-Ouest du cap de l’acropole et est conservé à une hauteur importante.
Dans le secteur 1, la fouille sur la plage s’est poursuivie pour dégager et mieux comprendre l’installation artisanale de l’époque byzantine, ainsi que d’autres éléments de l’habitat byzantin qui s’étend à cet endroit. On a dégagé d’autres parties des murs qui constituent le « bâtiment E » dans deux sondages, qui ont livré de la céramique et des tuiles de l’époque protobyzantine. On a constaté par ailleurs que le rempart n’était plus en usage à cette époque et qu’il avait été détruit dès l’époque romaine.
Le secteur 3 (brise-lames Sud) a été étendu vers le Sud jusqu’au secteur des carrières. L’objectif ici est d’explorer le brise-lames Sud et d’en comprendre sa construction et son mode de fonctionnement. Des relevés ont été faits sur le môle.
Dans le secteur 4, il s’agit d’étudier l’empierrement conique sous-marin avec de nouvelles méthodes d’archéologie portuaire expérimentale : dans le cadre d’une thèse de doctorat, des modèles sont construits et testés dans des conditions variables (vagues), dans des bassins de recherche de l’Université de Cantabria (Espagne) pour en déterminer la vitesse d’usure et son fonctionnement hydrodynamique.
La mission de 2024 s’est concentrée sur les zones 1 et 2 du port militaire d’Égine antique. En ce qui concerne le secteur 2, la recherche dans le port militaire s’est concentrée sur le complexe Nord-Est des neosoikoi. Trois sondages ont été ouverts le long de l’axe des stylobates SR11 et SR12, pour permettre une meilleure compréhension de la technique de construction et des divers états des neosoikoi, ainsi que leurs dates. L’étude de la fortification du port de guerre, plus particulièrement de sa partie Sud-Ouest, à sa jonction avec la tour d’entrée Sud-Ouest, s’est poursuivie avec l’extension du sondage TR5, pour permettre l’établissement de la chronologie des phases de la fortification du port et la compréhension de la fondation et des soubassements de l’empierrement sur laquelle elle repose. Par ailleurs, on a relevé des murs et structures datant vraisemblablement d’une période ultérieure aux neosokoi, se trouvant au Sud-Est de la baie d’Avra, à très faible profondeur et en contact avec le bord de la route qui longe la plage : il s’agit de murs et de structures très proches du complexe Sud-Ouest des neosoikoi dont les vestiges étaient visibles lors des recherches de Welter, mais qui aujourd’hui ne sont pas conservés sous les constructions modernes de la plage. Devant l’acropole, on a mis au jour une nouvelle structure submergée (STR4) sur une longueur de plus de 70 m et une largeur de 20-30 m. Cet empierrement, dont une phase d’époque classique et d’époque romaine tardive sont attestées, se trouve dans le prolongement vers le Nord-Ouest du cap de l’acropole et est conservé à une hauteur importante.
Dans le secteur 1, la fouille sur la plage s’est poursuivie pour dégager et mieux comprendre l’installation artisanale de l’époque byzantine, ainsi que d’autres éléments de l’habitat byzantin qui s’étend à cet endroit. On a dégagé d’autres parties des murs qui constituent le « bâtiment E » dans deux sondages, qui ont livré de la céramique et des tuiles de l’époque protobyzantine. On a constaté par ailleurs que le rempart n’était plus en usage à cette époque et qu’il avait été détruit dès l’époque romaine.
Le secteur 3 (brise-lames Sud) a été étendu vers le Sud jusqu’au secteur des carrières. L’objectif ici est d’explorer le brise-lames Sud et d’en comprendre sa construction et son mode de fonctionnement. Des relevés ont été faits sur le môle.
Dans le secteur 4, il s’agit d’étudier l’empierrement conique sous-marin avec de nouvelles méthodes d’archéologie portuaire expérimentale : dans le cadre d’une thèse de doctorat, des modèles sont construits et testés dans des conditions variables (vagues), dans des bassins de recherche de l’Université de Cantabria (Espagne) pour en déterminer la vitesse d’usure et son fonctionnement hydrodynamique.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D'après le rapport de mission à Égine en 2024.
Légende graphique :
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localisation du toponyme
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Date de création
2025-09-01 10:24:35
Dernière modification
2025-09-02 08:59:52




