MONASTIRAKI - 1982
Università degli Studi di Napoli Federico II - Unina (Université de Naples - Frédéric II)
Scuola Archeologica Italiana di Atene (SAIA) (École archéologique italienne à Athènes)
Monastiraki
En 1982 l'Université de Naples, représentée par
, a entrepris, en collaboration avec l'Éphorie de Crète orientale, la prospection archéologique de la région comprise entre Hélénès et Monastiraki. Cette région a été choisie d'une part à cause de la découverte par les Allemands, pendant la seconde guerre mondiale, d'un vaste habitat d'époque protopalatiale sur la colline de Karakès, d'autre part à la suite d'une étude des toponymes minoens invitant à placer dans cette région celui de SU-KI-RI-TA, mentionné dans les tablettes en Linéaire Β de Cnossos et dans quelques textes en Linéaire A de Phaistos et d'Haghia Triada, et conservé à l'époque historique sous la forme Sybrita.La grotte d'Hélénès et le site minoen de Korphi Kakoyanni ont été revisités. Dans la région de Stavros, à l'Ouest d'Hélénès, les trouvailles de surface tendent à confirmer l'hypothèse de
, et sur l'existence d'un sanctuaire hellénistico-romain. Du matériel de la même époque a été recueilli dans la région de Rentas, à l'Ouest de Méronas.Près de Yérakari on a reconnu deux sites, qui ont notamment livré des fragments de pithoi minoens.
Des concentrations de tessons minoens ont également été observées autour du village de Monastiraki, en plusieurs points qui mériteraient des investigations plus poussées. Sur la colline de Karakès, enfin, au Sud- Ouest du « palais » découvert naguère par les Allemands, un sondage de 4,50 x 7 m a été ouvert à la suite de la découverte, en surface, d'un morceau d'argile portant cinq empreintes de sceaux. La fouille a mis au jour un angle de murs associé à un sol en terre battue et à une couche de destruction homogène riche en céramique MM II d'excellente qualité mais très fragmentée. L'état des vestiges architecturaux et du matériel suggère que l'établissement fut détruit par un tremblement de terre suivi d'un incendie. Le matériel comprend, outre la céramique, des empreintes de sceaux sur argile, des outils en obsidienne et un vase en pierre. Les vestiges fouillés ne sont apparemment ni ceux d'un magasin ni ceux d'une maison ordinaire, mais plutôt ceux d'une maison de notable (?).
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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