MONT ATHOS. – Fortification côtière près du Monastère d’Agios Pavlos - 2015
Informations Générales
Numéro de la notice
19876
Année de l'opération
2015
Chronologie
Mots-clés
Fortification - Sépulture - Édifice religieux - Monastère - Installation hydraulique - Canalisation - Puits - Inscription - Outillage/armement - Peinture - Métal
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
2015
Description
Dans la zone côtière près du Monastère d’Agios Pavlos, se trouve un ouvrage défensif constitué d’une tour (dim. 8,90 x 9,90 m ; haut. 18 m) et d’une courtine (barbacane) formant une pièce à l’Ouest. Le complexe présente deux phases de construction qui s’échelonnent entre le XIVe et le XVIe s. Une fouille de petite envergure, menée par Dimitrios Liakos (Éphorie des antiquités de Chalcidique et du Mont Athos) en 2015 a permis de préciser davantage la datation du monument.
À l’intérieur de la tour, on a mis au jour le premier niveau qui était recouvert d’une voute. Au Nord de celle-ci se trouvait une ouverture en arc (dim. 1,85 x 0,80 m) qui avait été condamnée à une date inconnue. Cette ouverture donnait accès à un escalier qui menait au deuxième niveau de la tour, avec une ouverture sur le côté Est, également condamnée à une date inconnue. Dans la barbacane, on a dégagé le mur intérieur qui constituait, dans sa première phase, le mur occidental extérieur, ainsi qu’un escalier d’accès au niveau de l’entrée de la tour (haut. 1,64 m ; larg. 1,25 m). Au niveau du sol pavé de la cour, près de l’entrée de la barbacane, on a mis au jour un puits (diam. d’ouverture 0,50 m ; profondeur 4,50 m environ).
Le mobilier compte principalement des tessons de céramique commune et de céramique à glaçure, des clous en fer. Dans les niveaux inférieurs des remblais et au niveau des fondations des murs, on a recueilli de la céramique à glaçure du XVIe s. Dans les niveaux supérieurs, sous les parties écroulées, on a trouvé de la céramique à glaçure datée du XVIIe au XIXe s.
À la base des murs Ouest et Sud de la barbacane, on a dégagé des segments de canalisations (long. 0,90 m et 10,70 m ; larg. 0,60 m ; haut. 0,90 m).
Le nettoyage de remblais à l’Ouest du complexe a révélé un sarcophage en marbre inscrit (dim. 1,25 x 0,40 x 0,25 m), du IVe s., déjà connu et publié par , et L. Petit en 1904, puis par en 1905 (BCH 29 [1905], p. 56-72). Ce fragment avait été rapporté de Lemnos par les moines au plus tard en 1479. Il aurait été utilisé comme linteau de fenêtre sur le mur Nord de la tour, jusqu’en 1911.
Il apparaît que le complexe a été construit au ΧVIe s. et qu’il a été occupé jusqu’au XIXe s. et Saint George a été peint sur l’abside aveugle au-dessus de l’entrée de la tour au moment de la construction, d’après les critères stylistiques. Il existe également une inscription cyrillique, conservée au Monastère, qui semble être l’inscription de fondation du complexe. Cette inscription atteste que le complexe défensif a été construit en deux phases rapprochées au XVIe s. : une tour a d’abord été érigée avec une petite barbacane par le Valaque Neagoe Basarab, puis quelques années plus tard, la barbacane aurait été étendue vers l’Ouest par le moldave Petru Rares ou le Valaque Petru de l’Arges.
À l’intérieur de la tour, on a mis au jour le premier niveau qui était recouvert d’une voute. Au Nord de celle-ci se trouvait une ouverture en arc (dim. 1,85 x 0,80 m) qui avait été condamnée à une date inconnue. Cette ouverture donnait accès à un escalier qui menait au deuxième niveau de la tour, avec une ouverture sur le côté Est, également condamnée à une date inconnue. Dans la barbacane, on a dégagé le mur intérieur qui constituait, dans sa première phase, le mur occidental extérieur, ainsi qu’un escalier d’accès au niveau de l’entrée de la tour (haut. 1,64 m ; larg. 1,25 m). Au niveau du sol pavé de la cour, près de l’entrée de la barbacane, on a mis au jour un puits (diam. d’ouverture 0,50 m ; profondeur 4,50 m environ).
Le mobilier compte principalement des tessons de céramique commune et de céramique à glaçure, des clous en fer. Dans les niveaux inférieurs des remblais et au niveau des fondations des murs, on a recueilli de la céramique à glaçure du XVIe s. Dans les niveaux supérieurs, sous les parties écroulées, on a trouvé de la céramique à glaçure datée du XVIIe au XIXe s.
À la base des murs Ouest et Sud de la barbacane, on a dégagé des segments de canalisations (long. 0,90 m et 10,70 m ; larg. 0,60 m ; haut. 0,90 m).
Le nettoyage de remblais à l’Ouest du complexe a révélé un sarcophage en marbre inscrit (dim. 1,25 x 0,40 x 0,25 m), du IVe s., déjà connu et publié par , et L. Petit en 1904, puis par en 1905 (BCH 29 [1905], p. 56-72). Ce fragment avait été rapporté de Lemnos par les moines au plus tard en 1479. Il aurait été utilisé comme linteau de fenêtre sur le mur Nord de la tour, jusqu’en 1911.
Il apparaît que le complexe a été construit au ΧVIe s. et qu’il a été occupé jusqu’au XIXe s. et Saint George a été peint sur l’abside aveugle au-dessus de l’entrée de la tour au moment de la construction, d’après les critères stylistiques. Il existe également une inscription cyrillique, conservée au Monastère, qui semble être l’inscription de fondation du complexe. Cette inscription atteste que le complexe défensif a été construit en deux phases rapprochées au XVIe s. : une tour a d’abord été érigée avec une petite barbacane par le Valaque Neagoe Basarab, puis quelques années plus tard, la barbacane aurait été étendue vers l’Ouest par le moldave Petru Rares ou le Valaque Petru de l’Arges.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 70 (2015), p. 1073-1077.
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Date de création
2025-01-16 14:08:04
Dernière modification
2025-01-24 12:26:07
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