THESSALONIQUE. - Acropole - 2011
Informations Générales
Numéro de la notice
6519
Année de l'opération
2011
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
2011
Description
À Thessalonique, M. Parcharidou-Anagnostou (9e éphorie des antiquités byzantines) rend compte de la fouille de sauvetage menée en 2011 sur l’acropole, dans un terrain de la rue Sikelianou (no 7), où on a mis au jour les vestiges d’une construction dont l’occupation s’échelonne entre l’époque romaine tardive et l’époque byzantine tardive.
On a dégagé deux murs qui se coupent à angle droit et qui sont fondés sur un mur (Sud) détruit mais probablement légèrement antérieur à ceux-ci ; il se poursuivait en formant une courbe vers l’Est. Ils constituent le mur Est et le mur Sud d’une pièce au sol revêtu d’un opus sectile constitué de plaques de marbre en forme de losanges et de carrés (fig. 1). Les murs sont construits en appareil de pierre locale et de briques ; le parement interne était enduit d’un stuc de couleur blanchâtre. La stratigraphie étant fortement perturbée dans ce terrain situé sur les pentes de l’acropole, le mobilier recueilli (tessons de céramique, objets métalliques, éléments architecturaux en marbre [fig.2], un bijou, des lambeaux de stuc, un coquillage) ne suffit ni à identifier la fonction de l’édifice ni à le dater avec précision. On connaît, pour le pavement, des parallèles à Thessalonique datés du IVe s. apr. J.-C., ce qui permet de supposer que l’édifice est construit à l’époque romaine tardive et qu’il est en usage jusqu’à l’époque byzantine tardive. L’épaisseur des murs suggèrerait qu’il s’agit d’une église, auquel cas, ce serait l’une des premières églises construites dans le secteur de l’Acropole.
À peu de distance de ce terrain, on a fouillé le terrain Giapoutzoglou-Katzambasi, situé 14, rue Pelopida. Le décapage a montré que la majeure partie du terrain était rocheux et la fouille dans sa partie Nord a fait apparaître un sol de mortier blanc et un segment de fondations de mur orienté Est-Ouest, qui se poursuivait sous le terrain adjacent. Le mobilier était dispersé sur tout le secteur et comportait de la céramique appartenant à une longue période (période protobyzantine – période byzantine tardive). Mis à part ces vestiges, les terrains adjacents au Sud, à l’Est et à l’Ouest n’ont livré aucun objet, ce qui atteste que cet espace est inhabité depuis l’époque protobyzantine. Ce constat est confirmé par les témoignages oraux d’habitants du quartier et par les indications d’une carte de 1899 (fig. 3).
On a dégagé deux murs qui se coupent à angle droit et qui sont fondés sur un mur (Sud) détruit mais probablement légèrement antérieur à ceux-ci ; il se poursuivait en formant une courbe vers l’Est. Ils constituent le mur Est et le mur Sud d’une pièce au sol revêtu d’un opus sectile constitué de plaques de marbre en forme de losanges et de carrés (fig. 1). Les murs sont construits en appareil de pierre locale et de briques ; le parement interne était enduit d’un stuc de couleur blanchâtre. La stratigraphie étant fortement perturbée dans ce terrain situé sur les pentes de l’acropole, le mobilier recueilli (tessons de céramique, objets métalliques, éléments architecturaux en marbre [fig.2], un bijou, des lambeaux de stuc, un coquillage) ne suffit ni à identifier la fonction de l’édifice ni à le dater avec précision. On connaît, pour le pavement, des parallèles à Thessalonique datés du IVe s. apr. J.-C., ce qui permet de supposer que l’édifice est construit à l’époque romaine tardive et qu’il est en usage jusqu’à l’époque byzantine tardive. L’épaisseur des murs suggèrerait qu’il s’agit d’une église, auquel cas, ce serait l’une des premières églises construites dans le secteur de l’Acropole.
À peu de distance de ce terrain, on a fouillé le terrain Giapoutzoglou-Katzambasi, situé 14, rue Pelopida. Le décapage a montré que la majeure partie du terrain était rocheux et la fouille dans sa partie Nord a fait apparaître un sol de mortier blanc et un segment de fondations de mur orienté Est-Ouest, qui se poursuivait sous le terrain adjacent. Le mobilier était dispersé sur tout le secteur et comportait de la céramique appartenant à une longue période (période protobyzantine – période byzantine tardive). Mis à part ces vestiges, les terrains adjacents au Sud, à l’Est et à l’Ouest n’ont livré aucun objet, ce qui atteste que cet espace est inhabité depuis l’époque protobyzantine. Ce constat est confirmé par les témoignages oraux d’habitants du quartier et par les indications d’une carte de 1899 (fig. 3).
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
Μ. Παρχαρίδου-Αναγνώστου, Ακρόπολη Θεσσαλονίκης. Νεότερα στοιχεία από την ανασκαφική έρευνα της 9ης ΕΒΑ κατά το έτος 2011, ΑΕΜΘ 25 (2011), 353-366.
AD 66 (2011), B2, p. 753-757 et 757-758.
AD 66 (2011), B2, p. 753-757 et 757-758.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2018-09-27 11:36:19
Dernière modification
2023-11-29 10:25:51