OLYMPIE - 1981
Diethnis olympiaki akadèmia
Travaux de l'Institut allemand. — L'année 1981 a été consacrée exclusivement à la restauration et à l'étude des trouvailles des campagnes précédentes. Elle a vu la parution du X. Bericht ùber die Ausgrabungen in Olympia par
— qui y rend compte des campagnes de 1966 à 1976 — et divers auteurs, ainsi que celle des bijoux en bronze par H. Philipp (Olympische Forschungen XIII).Parmi les objets en bronze, on a nettoyé la série de casques découverts l'an dernier dans un puits du secteur Sud-Est (v. BCH 105 [1981], p. 800). Ils sont de deux types, à aigrette et corinthien (fig. 42). Deux casques de ce dernier type portent un graffito, qui se réduit au nom d'Olympie mais doit désigner l'objet comme une offrande. D'autre part le pied de trépied à décor moulé inv. Β 7000 a été complété par une patte d'animal trouvée en 1978 dans un puits de la cour du portique d'Écho (fig. 43).
De nombreux raccords ont aussi été effectués sur les grandes figures en terre cuite par fig. 44).
, qui en a entrepris l'étude. Ainsi le guerrier inv. Τ 214 + Τ 4 qui est exposé au musée, a retrouvé une partie de sa jambe gauche, ce qui permet de mieux apprécier son attitude (La céramique recueillie au cours des campagnes précédentes a été presque entièrement recollée et restaurée, de sorte que J. Schilbach a pu en poursuivre l'étude. Le matériel s'échelonne entre le VIIe siècle av. et le VIIe siècle ap. J.-C. et l'on dispose pour le dater d'éléments chronologiques très précis, voire absolus, notamment pour le deuxième quart du Ve siècle et le deuxième quart du IVe siècle av. J.-C.
L'étude architecturale du bouleutérion par H. van de Löcht conduit de plus en plus sûrement à la conclusion que le bâtiment absidal Nord n'avait pas de colonnes en façade mais bien des piliers avec chapiteaux d'ante, à l'image du « bâtiment aux pilastres » étudié par K. Herrmann.
, de son côté, s'est occupé entre autres du toit à pans coupés, qui semble avoir été prévu pour un édifice hexagonal sur lequel il ne fut finalement jamais mis en place. Les trois éléments constitutifs de la couverture sont tous attestés au moins à un exemplaire, ce qui permet de reconstituer convenablement ce toit à trois faîtages (!). On n'a pas encore pu éclaircir le rapport de ce dernier avec le « Schrâgdach ».Parmi les travaux en cours, il faut encore signaler l'étude des objets en bronze par P. Siewert (Sarrebruck), celle des « moules de Phidias » — qui s'avère prometteuse — par W. Schiering (Mannheim), celle des vases en bronze par W. Gauer (Regensburg), enfin celle de la céramique laconienne par E. Kunze-Gôtte (Bern).
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