KASTRITSA. - Acropole de Tekmôn antique - 1995
Kastritsa, Barkmadi
En 1995, les fouilles sur l'acropole de l'antique Tekmôn ont mis au jour, à l'Est du monastère de Saint-Jean-Baptiste, un troisième bâtiment de même type et de même datation que ceux qui avaient été dégagés l'année précédente (v. BCH 123 [1999] Chron., p. 716-717). Les deux couches de destruction fouillées recelaient : la première une petite quantité de céramique dont la chronologie s'échelonne entre le début du IIIe s. et les premières décennies du IIe s. av. J.-C, des fragments de figurines en terre cuite, des pesons et des tuiles corinthiennes, parfois timbrées (timbres triangulaires avec rosace à six pétales ou quadrangulaires avec un dauphin [?] au-dessus des lettres ΑΔ), qui témoignent de fréquentes réfections de la toiture ; la seconde une abondante céramique datée entre la fin du IVe s. ap. J.-C. et la fin du VIe s. ap. J.-C, ainsi que des dalles de schiste provenant sans doute de la couverture du bâtiment.
En résumé, l'acropole de Kastritsa fut prise par les Romains en 167 av. J.-C, comme d'autres cités épirotes ; la réoccupation des bâtiments hellénistiques à l'époque paléochrétienne témoigne d'un besoin urgent de nouveaux gîtes ; enfin l'abandon définitif est lié aux invasions de tribus slaves vers la fin du VIe s. ap. J.-C. AD 50 (1995) [2000] B'2, p. 407- 409 [A. Douzougli].
N. Galanidou et P. C. Tzedakis, ProcPrehistSoc 67 (2001), p. 271-278, présentent les résultats d'analyses récentes au radiocarbone AMS, qui remontent d'environ 2 000 ans la période d'occupation de l'abri-sous-roche au Paléolithique Supérieur (v. en dernier lieu BCH 124 [2000] Chron., p. 853).
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