CYTHÈRE. – Îlot d'Antidragonara - 1997
En 1996 et 1997, des fouilles menées sur cet îlot par la IIe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques, sous la direction d'A. Tsaravopoulos, ont mis au jour les vestiges d'un petit sanctuaire en usage du début du IIIe à la fin du Ier s. av. J.-C. À l'emplacement d'une faille sismique (fig. 1), a été découvert un dépôt constitué principalement d'amphores, de petits vases (dont des bols mégariens), de lampes et de monnaies (220 pièces, dont la chronologie s'échelonne entre la fin du IVe s. av. J.-C. et le début du Ier s. ap. J.-C. et qui proviennent de 54 cités de la Méditerranée et du Pont-Euxin), mais aussi de bagues en fer et de bagues-cachets, dont nous reproduisons trois exemplaires, respectivement en pâte de verre, en calcédoine et en œil-de-chat (fig. 2-4). Ce sanctuaire était probablement consacré à Poséidon Gaièochos, d'origine laconienne, et fréquenté par des marins qui devaient demander au dieu des conditions de navigation favorables.
Corpus 21 (2000), p. 14-15 ; Ηόρος 13 (1999), p. 263.
Un compte rendu des recherches sous-marines menées à proximité de l'îlot d'Antidragonara par l'I.ΕΝ.Α.Ε., sous la direction de D. Kourkoumélis (v. BCH 122 [1998] Chron., p. 773), est présenté dans Corpus 15 (2000), p. 8-10. Divers indices (nombre d'ancres, nature des pierres du lest) suggèrent que l'épave était peut-être un navire militaire faisant partie d'un convoi athénien qui transportait du blé.
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