KÉA. - Ioulida - 2007
Informations Générales
Numéro de la notice
5562
Année de l'opération
2007
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
2007
Description
À Kéa, près de la forteresse d’Ioulida, A. Karnava, Ch. Pennas et N. Bouza (2e éphorie des antiquités byzantines) ont mené, en 2007, une fouille de sauvetage sur le terrain S. Marks et ont mis au jour des vestiges architecturaux datant vraisemblablement de l’époque médio-byzantine, ainsi qu’une chambre funéraire souterraine, contenant plusieurs sépultures proto-byzantines.
Deux fosses taillées dans la roche ont été découvertes ; il s’agirait d’un lieu de stockage lié à des bâtiments qui n’ont pas été conservés, ou alors d’une installation d’atelier, comme l’indique la présence de mortier à la chaux repérée au fond d’une d’entre elles. La fouille a livré de la céramique médio-byzantine glaçurée ou à décor peigné (amphores).
Dans l’angle Nord-Est, on a repéré l’entrée d’une chambre funéraire taillée dans la roche ; accessible par son côté Est, elle est de plan carrée (long. 3 m), tandis que le toit (haut. 2,5 m) est légèrement voûté. Les parois conservent des restes de revêtement à décor peint : on y distingue des cadres en bandes bleue claire, rouge et noir. Au sol avaient été aménagées sept tombes à ciste maçonnées, recouvertes de dalles de schiste et de revêtement. Elles contenaient des inhumations primaires, simples ou doubles, ainsi que secondaires. Leur mobilier comporte une petite œnochoé et cinq lampes à huile fabriquées dans des ateliers d’Attique, d’Asie-Mineure et d’Afrique du Nord au Ve s. apr. J.-C. Par ailleurs, dans la paroi d’une des sépultures on avait remployé une stèle inscrite d’époque hellénistique.
Deux fosses taillées dans la roche ont été découvertes ; il s’agirait d’un lieu de stockage lié à des bâtiments qui n’ont pas été conservés, ou alors d’une installation d’atelier, comme l’indique la présence de mortier à la chaux repérée au fond d’une d’entre elles. La fouille a livré de la céramique médio-byzantine glaçurée ou à décor peigné (amphores).
Dans l’angle Nord-Est, on a repéré l’entrée d’une chambre funéraire taillée dans la roche ; accessible par son côté Est, elle est de plan carrée (long. 3 m), tandis que le toit (haut. 2,5 m) est légèrement voûté. Les parois conservent des restes de revêtement à décor peint : on y distingue des cadres en bandes bleue claire, rouge et noir. Au sol avaient été aménagées sept tombes à ciste maçonnées, recouvertes de dalles de schiste et de revêtement. Elles contenaient des inhumations primaires, simples ou doubles, ainsi que secondaires. Leur mobilier comporte une petite œnochoé et cinq lampes à huile fabriquées dans des ateliers d’Attique, d’Asie-Mineure et d’Afrique du Nord au Ve s. apr. J.-C. Par ailleurs, dans la paroi d’une des sépultures on avait remployé une stèle inscrite d’époque hellénistique.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 62 (2007), B2, p. 1180-1182.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2016-08-29 00:00:00
Dernière modification
2023-10-31 13:43:51