ÉRETRIE. - port antique - 2024
Informations Générales
Numéro de la notice
20659
Année de l'opération
2024
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Εφορεία Εναλίων Αρχαιοτήτων (Éphorie des antiquités sous-marines)
École suisse d'archéologie en Grèce (ESAG) (École suisse d'archéologie en Grèce)
Localisation
Notices et opérations liées
2024
Description
À Érétrie,
(ESAG) et
(Éphorie des antiquités sous-marines) ont mené en 2024 une mission de recherches sous-marines afin d’explorer les vestiges du port de la ville antique. Les travaux ont démarré par une cartographie bathymétrique des fonds marins.
Les vestiges visibles du port hellénistique sont un tronçon de la fortification maritime (M4) et les fondations d’une tour ronde marquant l’angle Sud-Ouest des murailles urbaines (M7). On a effectué des relevés et des nettoyages sous-marins afin de documenter ces structures et de les replacer sur un plan. Au cours des travaux, on a découvert un mur en grand appareil (M8), d’une longueur de plus de 20 m, au Sud de la tour ronde. Le mur est construit en blocs de conglomérats assemblés selon une technique employée dans les fortifications hellénistiques de la ville, notamment pour l’enceinte secondaire bordant le port (le diatechisma). Un second tronçon de même construction se prolonge au Sud (M12).
Au Sud de la fortification, on observe une structure composée de moellons, sur une longueur de 160 m (M11) : l’analyse bathymétrique montre qu’elle longeait le trait de côte et jouait le rôle de digue et de brise-lames, protégeant le bassin de l’ensablement. On a prélevé des fragments d’amphores à l’extrémité occidentale, où l’on observe une construction plus régulière. Quelques nettoyages ont révelé une série de blocs taillés entre les moellons et quelques indices architecturaux suggèrent que la digue était reliée à un quai maçonné.
À l’extrémité Ouest du port, un « mole » de plus de 600 m, oriente nord-sud, protège l’ensemble du mouillage contre les vents. Ce môle est aujourd’hui couvert sur plus de la moitié de sa longueur par le môle moderne. À son extrémité Sud se trouve un phare. Le mode de construction du môle est similaire à celle de la digue M11. Au pied du phare moderne, la structure affleurant sous l’eau prend une forme ovale et se prolonge vers l’Est par un léger coude. Cette première campagne a permis d’obtenir des données sur l’urbanisme maritime de la cité d’Erétrie.
Les vestiges visibles du port hellénistique sont un tronçon de la fortification maritime (M4) et les fondations d’une tour ronde marquant l’angle Sud-Ouest des murailles urbaines (M7). On a effectué des relevés et des nettoyages sous-marins afin de documenter ces structures et de les replacer sur un plan. Au cours des travaux, on a découvert un mur en grand appareil (M8), d’une longueur de plus de 20 m, au Sud de la tour ronde. Le mur est construit en blocs de conglomérats assemblés selon une technique employée dans les fortifications hellénistiques de la ville, notamment pour l’enceinte secondaire bordant le port (le diatechisma). Un second tronçon de même construction se prolonge au Sud (M12).
Au Sud de la fortification, on observe une structure composée de moellons, sur une longueur de 160 m (M11) : l’analyse bathymétrique montre qu’elle longeait le trait de côte et jouait le rôle de digue et de brise-lames, protégeant le bassin de l’ensablement. On a prélevé des fragments d’amphores à l’extrémité occidentale, où l’on observe une construction plus régulière. Quelques nettoyages ont révelé une série de blocs taillés entre les moellons et quelques indices architecturaux suggèrent que la digue était reliée à un quai maçonné.
À l’extrémité Ouest du port, un « mole » de plus de 600 m, oriente nord-sud, protège l’ensemble du mouillage contre les vents. Ce môle est aujourd’hui couvert sur plus de la moitié de sa longueur par le môle moderne. À son extrémité Sud se trouve un phare. Le mode de construction du môle est similaire à celle de la digue M11. Au pied du phare moderne, la structure affleurant sous l’eau prend une forme ovale et se prolonge vers l’Est par un léger coude. Cette première campagne a permis d’obtenir des données sur l’urbanisme maritime de la cité d’Erétrie.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport annuel de l’ESAG en 2024.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
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Date de création
2025-07-31 10:37:28
Dernière modification
2025-10-09 12:21:39




