CHIOS. – Rizari - 2015
Informations Générales
Numéro de la notice
19982
Année de l'opération
2015
Chronologie
Mots-clés
Habitat - Nécropole - Voierie - Maison - Sépulture - Installation hydraulique - Canalisation - Figurine - Parure/toilette - Métal
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
2015
Description
Dans le quartier Rizari de la ville de Chios, Maria Phinphini (Éphorie des antiquités de Chios) a mené en 2015 une fouille sur le terrain Stathi, situé dans la ruelle Ioanni Moutaphi, et a mis au jour des tombes de l’époque classique et hellénistique ainsi que des vestiges de constructions de l’époque hellénistique et romaine.
Dix tombes ont été mises au jour : quatre sarcophages en pierre, trois tombes à ciste, deux thékès en argile qui comportaient de vases cinéraires en plomb, et une tombe à tuile. Les sarcophages avaient une couverture monolithique à frontons et sont datés du Ve s. Elles comportent des squelettes en position allongée, accompagnés dans la première de quatre alabastres, d’un miroir en bronze avec une poignée en os, une spatule en fer et un fragment d’hydrie, dans la deuxième, d’une hydrie à engobe rouge (sépulture masculine), et la troisième comportait une sépulture de jeune fille avec une hydrie et trois figurines. Les tombes à ciste, d’époque hellénistique, comportaient des squelettes en position allongée avec des unguentaria, un strigile, des fragments de lamelles d’or. Les vases cinéraires qui se trouvaient dans les thékès, après nottoyage au Musée archéologique de Chios, ont révélé sur le couvercle de l’une, le nom du défunt ΖΩΙΛΟC.
Dans la partie Sud de la fouille, on a dégagé les vestiges d’un édifice dont la construction initiale date du début de l’époque hellénistique et les réfections de l’époque romaine- romaine tardive. La fonction de l’édifice n’a pas pu être identifiée. Il est composé de cinq pièces : les parties inférieures de certains murs appartiennent au premier état de construction. Le second état de construction est repérable dans les maçonneries où des remplois sont largement utilisés. On constate d’ailleurs l’incorporation de plusieurs segments de canalisations dans les murs du second état. Le mobilier qui a été recueilli comporte de la céramique des époques hellénistique et romaine, mais on observe principalement de la céramique fine et à moindre mesure de la céramique usuelle. On note en outre une grande concentration de pesons (170 pesons de formes variées) dans la « pièce 6 » de cet édifice, qui comportait un épais remblai avec de la céramique de la fin de l’époque classique à l’époque romaine. La forme de cet espace et ses dimensions (3 x 6 m), ainsi que la présence de deux canalisations suggèrent de l’identifier à une rue entre deux îlots de maisons les murs correspondant aux les limites latérales d’une rue.
À l’époque romaine, au-dessus du niveau des tombes, ont été construits deux murs, ainsi qu’un puits, indiquant que cette pièce (8) était une cour ou un espace extérieur.
Dix tombes ont été mises au jour : quatre sarcophages en pierre, trois tombes à ciste, deux thékès en argile qui comportaient de vases cinéraires en plomb, et une tombe à tuile. Les sarcophages avaient une couverture monolithique à frontons et sont datés du Ve s. Elles comportent des squelettes en position allongée, accompagnés dans la première de quatre alabastres, d’un miroir en bronze avec une poignée en os, une spatule en fer et un fragment d’hydrie, dans la deuxième, d’une hydrie à engobe rouge (sépulture masculine), et la troisième comportait une sépulture de jeune fille avec une hydrie et trois figurines. Les tombes à ciste, d’époque hellénistique, comportaient des squelettes en position allongée avec des unguentaria, un strigile, des fragments de lamelles d’or. Les vases cinéraires qui se trouvaient dans les thékès, après nottoyage au Musée archéologique de Chios, ont révélé sur le couvercle de l’une, le nom du défunt ΖΩΙΛΟC.
Dans la partie Sud de la fouille, on a dégagé les vestiges d’un édifice dont la construction initiale date du début de l’époque hellénistique et les réfections de l’époque romaine- romaine tardive. La fonction de l’édifice n’a pas pu être identifiée. Il est composé de cinq pièces : les parties inférieures de certains murs appartiennent au premier état de construction. Le second état de construction est repérable dans les maçonneries où des remplois sont largement utilisés. On constate d’ailleurs l’incorporation de plusieurs segments de canalisations dans les murs du second état. Le mobilier qui a été recueilli comporte de la céramique des époques hellénistique et romaine, mais on observe principalement de la céramique fine et à moindre mesure de la céramique usuelle. On note en outre une grande concentration de pesons (170 pesons de formes variées) dans la « pièce 6 » de cet édifice, qui comportait un épais remblai avec de la céramique de la fin de l’époque classique à l’époque romaine. La forme de cet espace et ses dimensions (3 x 6 m), ainsi que la présence de deux canalisations suggèrent de l’identifier à une rue entre deux îlots de maisons les murs correspondant aux les limites latérales d’une rue.
À l’époque romaine, au-dessus du niveau des tombes, ont été construits deux murs, ainsi qu’un puits, indiquant que cette pièce (8) était une cour ou un espace extérieur.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 70 (2015), B2, p. 1193-1195.
Légende graphique :
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localisation du toponyme
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Date de création
2025-01-24 09:17:38
Dernière modification
2025-01-24 12:28:27