CHIOS. – Kato Aigialos - 2015
Informations Générales
Numéro de la notice
19978
Année de l'opération
2015
Chronologie
Mots-clés
Nécropole - Production/extraction - Voierie - Sépulture - Figurine - Inscription - Lampe - Monnaie - Parure/toilette - Métal
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
2015
Description
Dans la ville de Chios, au lieu-dit Kato Aigialos, Despoina Tsardaka (Éphorie des antiquités de Chios) a poursuivi et achevé en 2015 la fouille du terrain de la compagnie « Domostatiki Psychias D.-Makris B. et Compagnie », d’une étendue de 422,10 m2 qui avait été entrepris en 2011.
La fouille a permis de mettre au jour une partie de la nécropole turque de la ville, dont la présence avait déjà été mise en évidence dans le quartier de Mezaria et de Kato Aigialos lors de recherches plus anciennes. On a dégagé 34 sépultures d’adultes (dont certaines étaient doubles) et au moins une tombe d’enfant. Tous les défunts étaient déposés avec une orientations SO-NE, la tête étant au Sud-Ouest, à une profondeur entre -1,30 et -2,13 m par rapport au niveau de la rue. Les sépultures ne comportaient pas de mobilier. Il y avait en plusieurs endroits des concentrations d’os et de cranes qui proviennent certainement de sépultures perturbées. La tombe 29 comportait néanmoins une stèle funéraire ottomane et deux anneaux en bronze.
Dans la moitié Sud du terrain, on a mis au jour les vestiges d’un complexe artisanal ou d’un bâtiment de stockage qui longe une rue, datés de la fin de l’époque hellénistique (dim. 19,50 m x 5,88 m). Il est composé de six pièces alignées et orientées NO-SE. Le mur extérieur du bâtiment est construit en appareil pseudo-isodome de blocs de calcaire local de taille moyenne, tandis que les murs internes sont construits en appareil de moellons et de terre. On a pu constater trois états de construction. Deux murs constituent le premier état, puis au second état correspondent les autres murs, à l’exception de la structure circulaire et des canalisations qui semblent appartenir au troisième état. Parallèlement au mur Nord du bâtiment, à une distance de 3 m, on a dégagé un mur parallèle d’une longueur de 18,40 m : ils forment les limites d’une rue dont le remplissage comprend de la céramique hellénistique et des tuiles.
On a également recueilli des monnaies de bronze oxydées, de nombreux pesons de tisserand (arrondies et pyramidales), des fragments de figurines, des lampes et des anses timbrées d’amphores dont certaines portent l’inscription ΙΚΕΣΙΟΥ.
La fouille a permis de mettre au jour une partie de la nécropole turque de la ville, dont la présence avait déjà été mise en évidence dans le quartier de Mezaria et de Kato Aigialos lors de recherches plus anciennes. On a dégagé 34 sépultures d’adultes (dont certaines étaient doubles) et au moins une tombe d’enfant. Tous les défunts étaient déposés avec une orientations SO-NE, la tête étant au Sud-Ouest, à une profondeur entre -1,30 et -2,13 m par rapport au niveau de la rue. Les sépultures ne comportaient pas de mobilier. Il y avait en plusieurs endroits des concentrations d’os et de cranes qui proviennent certainement de sépultures perturbées. La tombe 29 comportait néanmoins une stèle funéraire ottomane et deux anneaux en bronze.
Dans la moitié Sud du terrain, on a mis au jour les vestiges d’un complexe artisanal ou d’un bâtiment de stockage qui longe une rue, datés de la fin de l’époque hellénistique (dim. 19,50 m x 5,88 m). Il est composé de six pièces alignées et orientées NO-SE. Le mur extérieur du bâtiment est construit en appareil pseudo-isodome de blocs de calcaire local de taille moyenne, tandis que les murs internes sont construits en appareil de moellons et de terre. On a pu constater trois états de construction. Deux murs constituent le premier état, puis au second état correspondent les autres murs, à l’exception de la structure circulaire et des canalisations qui semblent appartenir au troisième état. Parallèlement au mur Nord du bâtiment, à une distance de 3 m, on a dégagé un mur parallèle d’une longueur de 18,40 m : ils forment les limites d’une rue dont le remplissage comprend de la céramique hellénistique et des tuiles.
On a également recueilli des monnaies de bronze oxydées, de nombreux pesons de tisserand (arrondies et pyramidales), des fragments de figurines, des lampes et des anses timbrées d’amphores dont certaines portent l’inscription ΙΚΕΣΙΟΥ.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 70 (2015), B2, p. 1190-1191.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2025-01-24 08:37:42
Dernière modification
2025-01-24 12:28:22