KYPARISSI VASSILIKON. – Vassilika C - 2015
Informations Générales
Numéro de la notice
19857
Année de l'opération
2015
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Anthemous Potamos
Anthemous Potamos
Notices et opérations liées
Description
Dans la vallée de l’Anthémous, Maria Pappa (Éphorie des antiquités de la région de Thessalonique) a mené, de 2013 à 2015, une fouille de sauvetage dans le cadre de travaux routiers sur l’axe Thessalonique-Polygyros, entre Thermi et Galatitsa. La zone explorée, qui se trouve à l’intérieur de l’habitat néolithique de Vassilika, correspond à une tranchée de 3 m de longueur et d’une profondeur de 1,20 à 3 m.
Les prospections qui ont été menées sur le site auparavant ont estimé la superficie de l’habitat à 180 stremmes. L’épaisseur des niveaux archéologiques dépasserait les 5,50 m. Cet habitat a pris la forme d’une toumba qui n’est pas bien visible dans le paysage, à cause de sa taille et probablement à cause de l’alluvionnement de l’Anthémous.
La fouille a mis en évidence une alternance d’espaces ouverts et d’espaces fermés, ainsi que des fosses qui succèdent à des maisons que celles-là recoupent. Deux sondages ont livré des découvertes importantes, les sondages 134 et 135 : ils ont livré les vestiges de fosses dépotoirs qui recoupent les niveaux de destruction d’une maison plus ancienne. On a mis au jour le mur Sud de cette maison, conservé sur trois assises de briques d’argile de consistance et de couleur variée. À l’intérieur de la maison, près du mur Sud, on a retrouvé du mobilier et de la vaisselle. Compris dans la couche de destruction, on a notamment mis au jour une quantité importante de fruits et de graines, des vases et des matières organiques carbonisées : une grande quantité de figues séchées et carbonisées comptent parmi les plus anciennes, puisque ce niveau a été daté du Néolithique Récent I. À proximité, se trouvait également un outil en silex taillé de dimensions exceptionnelles (long. 19,5 cm ; larg. 5 cm).
C’est dans des espaces extérieurs que l’on a identifié des structures thermiques liées à la préparation alimentaire. D’autre part, au Sud de la limite Sud de la maison, on a exploré une autre grande fosse dont les limites dépassent celles de la zone de fouille. Le remplissage de cette fosse, en fines couches, a pris place après la destruction de la maison et sur une longue durée. On a pu identifier un niveau de sol en argile jaunâtre, ainsi que des couches d’argiles marron-rouge et des couches grises-noires comportant des fragments de charbon et des matières organiques.
D’autres fosses ont été explorées au Sud de ces structures : des fosses-dépotoirs, des structures thermiques installées en extérieur (fours, foyers). Il est fait mention d’une fosse en particulier, mais dont les limites se poursuivent au-delà de la zone fouillée : elle était comblée de couches successives de matériaux de construction et de couches d’incendie et de cendres. Sa stratigraphie est comparable à celle de la grande fosse au Sud de la maison : on distingue dans sa séquence des phases de destruction de l’habitat.
La céramique recueillie date principalement du Néolithique Récent I : on compte de nombreuses phialè noires vernissées avec un décor peint blanc, ou avec des incisions, ainsi que de la céramique à peinture matte, de la céramique à décor de type Cakran, ainsi que de la céramique vernissée. Il y avait également des pithoi ; des tessons de type « rolled rim » indiquent des phases d’occupation du Néolithique Final, une grande quantité de figurines, d’outils et d’objets en os, tandis que les objets en pierre taillée sont moins nombreux et en matériaux qui ne sont pas locaux. Parmi les objets en pierre polie on compte entre autres des bijoux, des objets percés et des poinds. On signale également un sceau représentant des cercles concentriques.
Les prospections qui ont été menées sur le site auparavant ont estimé la superficie de l’habitat à 180 stremmes. L’épaisseur des niveaux archéologiques dépasserait les 5,50 m. Cet habitat a pris la forme d’une toumba qui n’est pas bien visible dans le paysage, à cause de sa taille et probablement à cause de l’alluvionnement de l’Anthémous.
La fouille a mis en évidence une alternance d’espaces ouverts et d’espaces fermés, ainsi que des fosses qui succèdent à des maisons que celles-là recoupent. Deux sondages ont livré des découvertes importantes, les sondages 134 et 135 : ils ont livré les vestiges de fosses dépotoirs qui recoupent les niveaux de destruction d’une maison plus ancienne. On a mis au jour le mur Sud de cette maison, conservé sur trois assises de briques d’argile de consistance et de couleur variée. À l’intérieur de la maison, près du mur Sud, on a retrouvé du mobilier et de la vaisselle. Compris dans la couche de destruction, on a notamment mis au jour une quantité importante de fruits et de graines, des vases et des matières organiques carbonisées : une grande quantité de figues séchées et carbonisées comptent parmi les plus anciennes, puisque ce niveau a été daté du Néolithique Récent I. À proximité, se trouvait également un outil en silex taillé de dimensions exceptionnelles (long. 19,5 cm ; larg. 5 cm).
C’est dans des espaces extérieurs que l’on a identifié des structures thermiques liées à la préparation alimentaire. D’autre part, au Sud de la limite Sud de la maison, on a exploré une autre grande fosse dont les limites dépassent celles de la zone de fouille. Le remplissage de cette fosse, en fines couches, a pris place après la destruction de la maison et sur une longue durée. On a pu identifier un niveau de sol en argile jaunâtre, ainsi que des couches d’argiles marron-rouge et des couches grises-noires comportant des fragments de charbon et des matières organiques.
D’autres fosses ont été explorées au Sud de ces structures : des fosses-dépotoirs, des structures thermiques installées en extérieur (fours, foyers). Il est fait mention d’une fosse en particulier, mais dont les limites se poursuivent au-delà de la zone fouillée : elle était comblée de couches successives de matériaux de construction et de couches d’incendie et de cendres. Sa stratigraphie est comparable à celle de la grande fosse au Sud de la maison : on distingue dans sa séquence des phases de destruction de l’habitat.
La céramique recueillie date principalement du Néolithique Récent I : on compte de nombreuses phialè noires vernissées avec un décor peint blanc, ou avec des incisions, ainsi que de la céramique à peinture matte, de la céramique à décor de type Cakran, ainsi que de la céramique vernissée. Il y avait également des pithoi ; des tessons de type « rolled rim » indiquent des phases d’occupation du Néolithique Final, une grande quantité de figurines, d’outils et d’objets en os, tandis que les objets en pierre taillée sont moins nombreux et en matériaux qui ne sont pas locaux. Parmi les objets en pierre polie on compte entre autres des bijoux, des objets percés et des poinds. On signale également un sceau représentant des cercles concentriques.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 70 (2015), B2, p. 966-969.
Coupure de presse datée entre le 01/01/2013 et le 01/10/2015 :
https://www.culture.gov.gr/el/service/SitePages/view.aspx?iID=3454
Coupure de presse datée entre le 01/01/2013 et le 01/10/2015 :
https://www.culture.gov.gr/el/service/SitePages/view.aspx?iID=3454
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Date de création
2025-01-13 09:18:55
Dernière modification
2025-01-24 12:22:47
Figure(s)
Fig. 1/ Kyparissi Vassilikon, vue de l'extrémité Sud du bâtiment où sont conservés une grande partie du mobilier, des graines ainsi que des fruits