ATHÈNES.- Acropole - 1986

En 1986, tandis que se poursuivaient les travaux de restauration du Parthénon, une étude complète du temple d’Athéna Nikè a fait conclure à la nécessité de transférer la frise au musée pour la mettre à l’abri de la pollution atmosphérique, mais aussi d’opérer un nouveau démontage complet du monument, afin d’en nettoyer les blocs et de remplacer les renforts en acier par des pièces en titane. Ταχυδρόμος, 28.8.86.

D’autre part l’actuel musée de l’Acropole étant devenu trop exigu, il a été décidé qu’un nouveau musée serait construit, au pied de la colline, dans l’enceinte de l’ancienne caserne de Makriyannis, où l’on a d’ores et déjà entrepris la restauration de l’ancien hôpital militaire, qui sera incorporé à l’ensemble en projet et abritera les moulages des sculptures de l’Acropole (presse du 21.11.86 ; Βήμα, 7.12.86). Au cours de ces travaux on a découvert, sous l’édifice, deux pavements de mosaïque du III^e-IV^e siècle ap. J.-C. et un tronçon d’une rue antique de 5,50 m de large qui reliait la région du théâtre de Dionysos à la porte du Phalère (presse du 18.1.86). Cette fouille a servi de chantier-école à la section d’archéologie de l’Université d’Athènes. 'Εθνος, 1.4.86 ; Βραδυνή, 5 et 28.4.86.

Signalons enfin la publication de deux décrets honorifiques de l’année 304/3 av. J.-C., trouvés ces dernières années, au cours des travaux de restauration de l’Acropole : le premier honore Σώτιμος Δωσιθέου Κυρηναΐος, ami de Démétrius Poliorcète, le second un certain Μέδων — stratège sous Antigone et Démétrius Poliorcète — et son père. Ηόρος 4 (1986), p. 11-23.