THERMOS. - Portique Est - 1990

Au cours des fouilles dirigées par I. Papapostolou, une grande partie du portique Est a été dégagée (fig. 54) : il mesure 173 x 13,50 m, et avait été partiellement fouillé par G. Sôtiriadès dès 1897. Au contraire du portique Ouest, il avait une assise de réglage, mais aucune pièce fermée aux extrémités. Pour rattraper la pente du terrain, les degrés étaient au nombre de trois au Nord, et de quatre au Sud. Les murs étaient en briques crues, et le mur de fond servait de soutènement à la pente qui se trouve à l'arrière du bâtiment. Vingt-trois des bases de la colonnade interne ont à ce jour été dégagées. Le long des murs Nord et Est courait un banc de pierre, remployant les plaques métope-triglyphe d'une phase antérieure du portique ; une table de même facture a été découverte dans l'angle Nord-Est. L'un des supports du banc était constitué d'un fragment d'inscription où l'on lit les noms des stratèges de la confédération étolienne Dorimachos et Skopas, preuve que le portique, comme le temple d'Apollon, a été reconstruit après la destruction de Thermos en 218 ou 206 av. J.-C. On a dégagé, sur le sol de terre battue, la couche de destruction du second portique, qui contenait des restes de bois brûlé. Ergon (1990) [1991], p. 45-49.

Sur les résultats de la campagne 1986 (rapportés dans le BCH 110 [1987], Chron., p. 538), cf. aussi les PraktArchEt (1986) [1990], p. 86-87 ; sur ceux de 1987, cf. PraktArchEt (1987) [1991], p. 107.