THERMOS - 1991

I.A. Papapostolou a poursuivi la fouille de la stoa orientale de l'agora, désormais dégagée sur 130 m. Sous la couche de destruction de 167 av. J.-C., on a recueilli sur le sol de terre battue et de gravillon des restes de matières organiques brûlées ; les vestiges d'un sol plus ancien, en terre et éclats de taille, pourraient remonter à la 1^re phase de construction du bâtiment. Une porte à pilastres de poros, de 3,70 m de large, avec seuil de calcaire, s'ouvrait au milieu du mur Est. Les nombreux fragments architecturaux en poros brûlé, tambours de colonnes en majorité, appartiennent à la stoa détruite en 218 ou 206 av. J.-C.
Ergon (1991) [1992], p. 35-36.

Sur les travaux effectués sur le site en 1988 (cf. BCH 113 [1989], Chron., p. 628), voir désormais PractArchEt (1988) [1991], p. 80.

I.A. Papapostolou reprend d'autre part dans l'ArchEph 129 (1990) [1992], p. 191-200, d'après la correspondance de Sôtiriadis avec la Société archéologique, le problème des bâtiments contemporains du Mégaron Β et celui des fosses funéraires découvertes en dessous du Mégaron A, en relation avec l'utilisation probable du mégaron comme hérôon.