RHODES. - Ville (Nécropole Est) - 1987
Rodos, Rhodes
La XXIIe ΕΠΚΑ rend compte dans l'ArchDelt 42 (1987) [1992], B'2, p. 583-620, des nombreuses fouilles qu'elle a réalisées en 1986-1987, au rythme soutenu que supposent l'ouverture des chantiers de construction et les travaux publics. Les travaux ont porté sur l'habitat minoen de Trianda et les nécropoles de Ialysos. Signalons que la première phase des relevés (au 1:50) des sites archéologiques de la nécropole de Rhodes et du rempart a été menée à bien.
Nécropole Est. — Dans l'espace limité par deux murs parallèles, orientés Nord-Sud, distants de 4,60-4,90 m, séparés par un mur perpendiculaire, on a mis au jour une tombe carrée construite, du IIe s. av. J.-C L'abondance des couches d'éclats de taille suggère que le site a été, à une certaine époque, exploité comme carrière. La proximité du torrent qui longeait la muraille, la présence d'une canalisation et de fragments de conduites en terre cuite invitent peut-être à interpréter l'ensemble comme un ouvrage hydraulique destiné à canaliser les eaux de pluie vers le torrent (terrain Charitou).
À Karakonéro d'autre part, on a dégagé sept réceptacles et 157 tombes à fosse, dont certaines doubles, creusées « en tiroir » (l'une, creusée dans le poros taillé à la verticale, prolongeant l'autre sur son petit côté), dataient d'entre le dernier quart du IVe s. et la fin du IIIe s. av. J.-C. (fig. 137).
Une statue funéraire de bélier assis, avec plinthe inscrite, trouvée dans le secteur d'Haghia Triada, a été remise par un particulier au musée de Rhodes. L'inscription a été déchiffrée comme suit : Οδοξένου και πατρός ΗΡΙΟ ---. Ibid., p. 619.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
sélectionner un autre fond de plan
se rapprocher ou s'éloigner de la zone
afficher la carte en plein écran