THORIKOS - 1995

Fouilles de la Société archéologique. — V. Pétrakos et M. Oikonomakou ont poursuivi, en 1995, la fouille de l'édifice dorique qu'ils avaient reprise l'année précédente. Les quatre côtés de l'édifice, qui mesure 32 x 14,70 m, ont été dégagés. Sur les petits côtés, il ne subsiste que l'euthyntéria, en très bon état. Sur les longs côtés, les tambours inférieurs de huit colonnes — sur les seize mentionnés par F. Bendorf en 1812 — sont encore en place dans la moitié Sud-Ouest de l'édifice. Ce dernier eut régulièrement à souffrir des crues d'un torrent qui coule à quelques mètres au Nord-Est, et que la construction d'un mur d'analemma ne parvint jamais à endiguer.
L'intérieur du bâtiment n'ayant pas encore été fouillé, rien ne permet de déterminer son plan ; certains indices suggèrent toutefois qu'il possédait des portes somptueuses, donc des murs. Quant à sa fonction, aucune trouvaille n'est venue la préciser. La seule inscription découverte cette année, dans la couche de déchets de taille correspondant à sa construction (fin du V^e s. av. J.-C), est une acclamation pédérastique.
Ergon 42 (1995), p. 20-23.

Signalons aussi la publication, par P. A. Mountjoy, de la céramique mycénienne provenant de la mine n° 3, fouillée par la Mission belge en 1976 et 1978 (v. BCH 101 [1977] Chron., p. 533 ; 104 [1980], p. 585).
BSA 90 (1995), p. 195-227.