SPARTE - 1988

Fouilles du Service archéologique. — Une tombe à ciste destinée à abriter la dépouille d'un évêque a été découverte, en 1988, rue Kléomvrotou. La tombe — il s'agit en fait d'un cénotaphe —, qui était couverte d'une mosaïque funéraire, avait été creusée dans le sol d'une église paléochrétienne, dont elle avait détruit une partie de la mosaïque originelle alors que l'église était encore en usage. La mosaïque funéraire était divisée en deux parties : au Sud-Est une grande croix latine, au Nord-Ouest l'inscription : †Κυμητήριον τοῦ | τὴν όσίαν μνή(μην) | ἐπισκ(όπου) Στεφάν(ου) | τοῦ ἐκ τῶμ ἀποστό(λων) | ὃς ἀνεπαύσατο μ[η]|νὸς Νοενβρίου κζ' | ἰνδ(ικτιῶνι) τετάρτῃ† D'après la forme des lettres, l'inscription date de la première moitié du VI^e s. ap. J.-C.
AD 44-46 (1989-91) [1996] A', p. 335-360 [E. Bakourou].

A. Kavvadia-Spondilis présente, dans Mosaico Antiguo, p. 149-160, une série de mosaïques de pavement appartenant à des constructions de caractère privé du V^e-VI^e s. ap. J.-C, mises au jour récemment dans différents terrains de la ville, p. ex. rue Thermopylôn (v. BCH 114 [1990] Chron., p. 733) ; ces œuvres trahissent des rapports avec les ateliers de la Grèce méridionale et des îles de la mer Egée.