PLATAMONAS - 2017
General Information
Record ID
6607
Activity Date
2017
Chronologies
Key-words
Type of Operation
Institution
Éphorie des antiquités de Piérie
Malcolm H Wiener Laboratory for Archaeological Science
Malcolm H Wiener Laboratory for Archaeological Science
Toponym
Linked Record
20152017
Report
Dans la région de Platamonas Pierias, S. Koulidou (Éphorie des antiquités de Piérie) a mis au jour deux nécropoles datées du Bronze Récent et distantes d’environ 1 km, aux lieux-dits Tribina et Rema Xydias (cf. Chronique, n. 5229). En 2017, S. Koulidou et P. Tritsaroli (Malcolm H Wiener Laboratory for Archaeological Science) présentent les résultats de l’étude anthropologique des restes humains provenant des tombes à ciste.
Les défunts étaient inhumés et accompagnés de nombreux vases de type mycénien, de bijoux en bronze (bracelets, bagues, sphécotères), d’armes en bronze, comme des épées et des pointes de lance, des éléments de vêtements et des outils, et dans quelques cas des seaux, objets caractéristiques du monde mycénien.
Outre les informations démographiques et paléopathologiques qu’apporte cette étude, elle nous renseigne également sur les rites funéraires de la région : on remarque en effet la réutilisation des tombes et la pratique de l’inhumation secondaire – c’est-à-dire la manipulation des os d’inhumations plus anciennes. Les tombes pouvaient être ré-ouvertes jusqu’à trois fois, afin d’y déposer une sépulture plus récente, soit en repoussant sur le côté les os de la sépulture précédente, soit en déposant les restes avec les objets funéraires de la sépulture plus ancienne à l’extérieur de la tombe.
Les défunts étaient inhumés et accompagnés de nombreux vases de type mycénien, de bijoux en bronze (bracelets, bagues, sphécotères), d’armes en bronze, comme des épées et des pointes de lance, des éléments de vêtements et des outils, et dans quelques cas des seaux, objets caractéristiques du monde mycénien.
Outre les informations démographiques et paléopathologiques qu’apporte cette étude, elle nous renseigne également sur les rites funéraires de la région : on remarque en effet la réutilisation des tombes et la pratique de l’inhumation secondaire – c’est-à-dire la manipulation des os d’inhumations plus anciennes. Les tombes pouvaient être ré-ouvertes jusqu’à trois fois, afin d’y déposer une sépulture plus récente, soit en repoussant sur le côté les os de la sépulture précédente, soit en déposant les restes avec les objets funéraires de la sépulture plus ancienne à l’extérieur de la tombe.
Author
Catherine Bouras
Bibliographic reference(s)
Coupure de presse : Ethnos du 08.03.2017
Date of creation
2018-10-16 14:27:05
Last modification
2021-06-14 04:55:06