THESSALONIQUE - 1992
E. Marki, ΑΕΜΘ 6 (1992), p. 327-337, publie le dernier rapport de la campagne 1992 et présente un survol des fouilles de divers terrains de l'ex-stoa Chortiati (cf. BCH 114 [1990], Chron., p. 790). Pendant les époques hellénistique et romaine, le site était occupé par un sanctuaire (partie basse d'une statue de Cybèle, figurines dans une couche de cendres) auquel a succédé une villa urbana romaine et paléochrétienne. De cette dernière, on a mis partiellement au jour des peintures murales datant de la 2e moitié du IVe s. Après sa destruction par un incendie au début du VIe s., elle a été remaniée pendant la 2e moitié du VIe s. : quelques pièces ont été pavées de mosaïques à grandes tesselles de marbre. On note la réutilisation partielle de la villa au IXe s. pour l'installation d'un monastère pourvu d'un catholicon fouillé en 1933 et d'une petite chapelle cimetériale, avec treize tombes à fosse datant des XIIe-XIIIe s. Il s'agirait du monastère de Léontios ou de saint Jean-Baptiste, mentionné dans les sources écrites médiévales. Les phases byzantines des diverses constructions se situent toutes au même niveau et datent des IXe-XIVe s. On mentionne encore une sépulture en pleine terre de l'époque de la turcocratie, ainsi que quelques annexes de la mosquée Souléïman.