POTIDÉE. – Antique Cassandreia - 2013
Informations Générales
Numéro de la notice
6721
Année de l'opération
2013
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Nea Poteidaia
Nea Poteidaia
Notices et opérations liées
2013
Description
Entre Néa Potidéa et Cassandreia, sur la péninsule de Pallini, K. Papastathis (XVIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a mené entre 2012 et 2013 une fouille de sauvetage, dans le cadre de travaux de voirie, et a mis au jour des tronçons du rempart Sud de Cassandreia hellénistique, ainsi qu’un ensemble de vingt sépultures de la fin de l'époque hellénistiques.
Le rempart Sud a été dégagé sur une longueur totale de 82 m ; on y a identifié quatre segments de courtine, deux tours carrées (fig. 1) et une porte. Il était construit en appareil de taille, à emplecton, avec des façades monumentales soigneusement taillées, pour les deux faces, et un remplissage de briques crues sur un soubassement de cailloux (fig. 2). La découverte de six tranchées parallèles de viticulture coupées par les fondations du rempart (fig. 3), démontre que son tracé dans ce secteur traversait les champs abandonnés de la ville rasée de Potidée. La fouille a livré de la céramique de stockage (des anses timbrées d’amphores, dont certaines proviennent du groupe dit de Parménisque) et diverses monnaies (des frappes royales datées entre 311 et 299 av. J.-C., ainsi que d’autres monnaies portant le nom d'Apollon, probablement provenant du sanctuaire d’Apollon Kanastraios). On estime que la fortification est tombée en désuétude durant la première moitié du IIe s. av. J.-C. Les sépultures (fig. 4,5), datées de la seconde moitié du IIe s., ont été découvertes encastrées dans le rempart, ou alors implantées dans sa couche de destruction et réutilisant son matériel.
Le rempart Sud a été dégagé sur une longueur totale de 82 m ; on y a identifié quatre segments de courtine, deux tours carrées (fig. 1) et une porte. Il était construit en appareil de taille, à emplecton, avec des façades monumentales soigneusement taillées, pour les deux faces, et un remplissage de briques crues sur un soubassement de cailloux (fig. 2). La découverte de six tranchées parallèles de viticulture coupées par les fondations du rempart (fig. 3), démontre que son tracé dans ce secteur traversait les champs abandonnés de la ville rasée de Potidée. La fouille a livré de la céramique de stockage (des anses timbrées d’amphores, dont certaines proviennent du groupe dit de Parménisque) et diverses monnaies (des frappes royales datées entre 311 et 299 av. J.-C., ainsi que d’autres monnaies portant le nom d'Apollon, probablement provenant du sanctuaire d’Apollon Kanastraios). On estime que la fortification est tombée en désuétude durant la première moitié du IIe s. av. J.-C. Les sépultures (fig. 4,5), datées de la seconde moitié du IIe s., ont été découvertes encastrées dans le rempart, ou alors implantées dans sa couche de destruction et réutilisant son matériel.
Auteur de la notice
Oreste DECAVALLAS
Références bibliographiques
AD 68 (2013), B’2, p. 567-569.
Κώστας Παπαστάθης, Μελίνα Μωϋσίδου, Ελληνιστική Κασσάνδρεια : το νότιο τείχος, ΑΕΜΘ 27 (2013), 343-358.
Κώστας Παπαστάθης, Μελίνα Μωϋσίδου, Ελληνιστική Κασσάνδρεια : το νότιο τείχος, ΑΕΜΘ 27 (2013), 343-358.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2019-04-09 18:47:16
Dernière modification
2023-12-04 10:01:32
Figure(s)
Fig. 2/ Vue d’un tronçon du rempart Sud de Cassandreia : on distingue, de part et d’autre, les deux parements en blocs de pierre et entre eux, au fond, une partie de la structure en briques crues
Fig. 3/ Anciennes tranchées de viticulture passant sous les fondations du rempart Sud de Cassandreia