LEMNOS. – Poliochni - 1992
Poliochni
À Poliochni, la mission italienne a travaillé en 1992 sur trois secteurs.
Au Sud de la porte d'entrée de la ville, on a poursuivi la fouille de la tranchée A, ouverte en 1988. Les blocs non identifiés qui y avaient été dégagés alors sous une couche de la période jaune se sont avérés appartenir à l'éboulis d'un mur, dont on a mis au jour la tranchée de fondation. Son effondrement a probablement été provoqué par un tremblement de terre. Il s'agit du mur le plus ancien dans cette partie de la ville.
À l'Est de la rue 105, jusqu'au sommet de la colline, on a ouvert la tranchée M, où des vestiges de murs Nord-Sud reposaient sur un mur plus épais (ca 0,70 m) de même orientation, qui constituait peut-être la limite de l'habitat. La céramique recueillie date du début de la période bleue, peut-être même de la période noire. L'extension de la ville, installée au moins depuis le début de la période bleue, ne dépassait pas l'actuelle limite de la colline.
Dans le secteur prévu pour le parking, à proximité du poste de garde, où les mesures géoélectriques et géomagnétiques avaient révélé en 1991 d'importantes anomalies, on a dégagé dans la tranchée Ν des niveaux qui témoignent d'une activité humaine à l'époque préhistorique : la fourchette chronologique du matériel céramique couvre de la période bleue à la période jaune.
On a par ailleurs poursuivi les travaux de restauration de la fortification, au Nord et au Sud de la porte.
Légende graphique :
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localisation du toponyme
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