TORONÈ - 1993

A. Cambitoglou a dirigé en 1993 une campagne de prospection géophysique menée en collaboration par la Société archéologique et l'Institut australien, ainsi que des recherches sous-marines auxquelles a participé l'Éphorie des Antiquités sous-marines.

1) Prospection géophysique. — Utilisant les méthodes de la résistance électrique spécifique et de la mesure magnétique, on a localisé de nouveaux tronçons de rempart sur la terrasse 4 et une nouvelle grande tombe sur la terrasse 5. On a également repéré des murs de soutènement, des tombes (?), ainsi qu'un grand mur sur la pente Sud du cap 2.

2) Prospection sous-marine. — À une distance de 20 et de 38 m de la côte actuelle respectivement, deux masses rocheuses formées par l'action des vagues le long de la ligne de rivage soutiennent deux rangées de blocs, dont l'une appartenait peut-être au parement extérieur d'une tour. Les deux formations géologiques prouvent l'existence de deux lignes de rivage successives, qu'on espère parvenir à dater grâce au matériel céramique, daté en première analyse de l'époque post-classique. Ergon (1993) [1994], p. 61-65.

On trouve dans les PraktArchEt (1990) [1993], p. 185-197, un compte rendu de A. Cambitoglou sur les fouilles de 1990, dont les résultats avaient été présentés dans le BCH 115 (1991), Chron., p. 908-911.

Les quelques tessons HR I et II publiés par A. Cambitoglou et J. Papadopoulos, Wace and Blegen, p. 289- 302, sont la preuve de l'existence de contacts avec le monde mycénien.