AGHIA TRIADA. – Palioboukouvina - 1992

En 1991-1992, des fouilles clandestines dans la nécropole mycénienne repérée trois ans plus tôt au lieu-dit Palioboukouvina (v. BCH 115 [1991] Chron., p. 867 ; 119 [1995] Chron, p. 884) ont amené le Service archéologique à explorer quarante-six nouvelles tombes à chambre. Elles ont livré un grand nombre de vases d'excellente qualité (fig. 1) datant de l'HR IIIΑ, Β et C — dont une amphore avec scène figurée (homme et oiseaux) sous l'anse (fig. 2) — et une multitude d'objets en matériaux divers : fusaïoles en terre cuite et en steatite, dents de sanglier appartenant à des casques, perles en sardoine, en pâte de verre, en faïence et en or, restes d'étoffe en lin, bijoux et fragment de poignard en bronze, etc.
AD 46 (1991) [1996] Β'1, p. 133 ; 47 (1992) [1997] Β'1, p. 116-120 [X. Arapoyanni, O. Vikatou].

Parmi ce mobilier, que la poursuite des fouilles a encore enrichi (le nombre des vases atteint aujourd'hui 500, celui des autres objets 1 500, dont 13 sceaux) se distingue un tesson de cratère HR IIIC2 à décor figuré qui représente une scène de prothésis : le défunt est allongé sur le lit funèbre, un chien au dessous ; à droite un grand personnage qui fait un geste ou brandit un objet (prêtre ?) et un autre plus petit (femme, enfant ?) ; à gauche, deux pleureuses et une chèvre attachée à une corde.
[O. Vikatou, Symposium de l'Institut autrichien, 5-7.3.98].

Ces découvertes sont résumées dans Actes du 5^e Congrès des Études Péloponnésiennes, A', p. 353- 356 [ead.].