PALAIKASTRO. - Roussolakkos et ses environs - 2000
Palaikastro, Roussolakkos
La campagne de 2000, dirigée par L. H. Sackett et J. A. MacGillivray, a été consacrée, d'une part, à la poursuite de l'étude du matériel pour la publication de quatre nouveaux volumes (concernant deux puits MR, les bâtiments 1 et 5, et la céramique MM IIIB-MR IA), d'autre part, à la poursuite de la prospection géophysique et géologique, sous la direction de J. Peterson, L. Peterson et F. W. McCoy (v. BCH 124 [2000] Chron., p. 987).
1) Prospection géophysique. — Les mesures de résistance et de magnétométrie utilisées pour continuer de cartographier la région de la playa ont fourni le même modèle d'anomalies que celui qui avait été obtenu en 1999 par les mesures élecromagnétiques ; ce modèle est probablement lié à la présence d'une ancienne embouchure (MR) de la rivière qui drainait la vallée. À Chiona l'embouchure primitive de la rivière se trouvait au milieu de la plage ; lors des crues, le surplus des eaux était dirigé vers l'extrémité Sud de la plage et se jetait dans la mer au pied du promontoire (fig. 262). Les mesures de résistance près de l'entrée du site suggèrent la présence de structures qui pourraient correspondre à des installations portuaires.
2) Prospection géologique. — Les résultats de carottages effectués en divers points de la zone littorale, sur le rivage et en mer, indiquent la présence de sédiments archéologiques, donc non-marins, à 2 m de profondeur au large, ce qui confirme que la ligne de rivage au MR était située à environ 3 m sous le niveau actuel de la mer. La reconstruction du trait de côte indique qu'à l'Âge du Bronze la baie de Palaikastro était plus profonde et donc mieux protégée, par le cap de Kastri et par le promontoire qui devaient être alors plus allongés. La prospection géologique a aussi été poursuivie dans la vallée de Roussolakkos et dans les carrières de Skaria (v. ibid.).
J. Weingarten examine, dans 8e Congrès Crétologique, A3, p. 485-495, une vingtaine de poids pyramidaux estampés recueillis dans les fouilles de 1988 à 1990.
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