DION - 2001
Αριστοτέλειο Πανεπιστήμιο Θεσσαλονίκης (Université Aristote de Thessalonique)
Η εν Αθήναις Αρχαιολογική Εταιρεία (La Société Archéologique d'Athènes)
Dion, Ag. Dimitrios, Malathria
En 2000 et 2001, les fouilles ont été poursuivies dans plusieurs secteurs de la ville antique.
Dans l'insula où, en 1992, avait été découvert l'hydraulos (v. BCH 118 [1994] Chron., p. 740), on a mis au jour une inscription relative à la construction et à l'équipement d'un praetorium avec deux tavernes. L'insula située juste au Sud, dont la fouille a été achevée en 1999, correspond exactement à ce que décrit l'inscription. Il s'agit d'un vaste ensemble (38 x 22 m) constitué de deux unités architecturales (fig. 1) ; la plus grande, à l'Est, dans laquelle on peut reconnaître le praetorium, comporte une série de petites pièces qui s'organisent autour d'une grande cour carrée (256 m2) ; au milieu de la cour se trouve la fondation carrée d'un autel ou d'une base de statue. L'unité Ouest, qui se compose de deux grandes pièces précédées par un vestibule, correspond sans doute aux tavernes.
Dans le sanctuaire de Zeus, la poursuite de la fouille juste à côté du théâtre a révélé un bâtiment dont on n'a encore exploré que deux pièces. Dans celle où, en 1999, avait été trouvé le trésor de 1 597 monnaies de bronze (v. BCH 125 [2001] Chron., p. 920 [Chronique n.10909] ), on a exhumé un nouveau trésor, beaucoup moins important que le précédent, à l'intérieur d'un vase ; il s'agit du troisième trésor découvert dans cette pièce (le premier ayant été trouvé en 1998). Dans ce même espace a été mise au jour une inscription d'époque hellénistique portant un long catalogue de noms de citoyens ; dans une rubrique intitulée χῆραι πολίτιδες, on trouve les noms de cinq veuves ; il semble donc qu'à Dion celles-ci jouissaient exceptionnellement de certains droits politiques ; on pense même qu'elles faisaient partie d'une confrérie religieuse chargée du culte de Zeus.
ΑΕΜΘ 14 (2000) [2002], p. 377-384 [D. Pandermalis].
Dans le sanctuaire de Déméter (v. BCH 122 [1998] Chron. p. 841 [Chronique n.12929]), les travaux effectués entre 1998 et 2001 ont été centrés sur un vaste portique hellénistique (Est-Ouest) qui délimite le sanctuaire du côté Sud. De ce portique, large de 4,90 m, on a reconnu deux états. Six bases de piliers en bois distantes de 1,90 m, qui appartiennent à sa colonnade initiale, sont conservées sur sa façade Nord. Lors de remaniements postérieurs, la colonnade fut fermée par un mur, tandis que des murs perpendiculaires compartimentèrent la stoa, qui fut finalement détruite vers la fin de l'époque impériale. Dans sa partie Est vint s'installer un atelier, dont on a repéré deux fours (l'un de plan rectangulaire, l'autre plus grand et circulaire), pour la fabrication de matériaux de construction. À l'époque de l'installation des fours, le sanctuaire avait été réduit dans sa partie Nord.
ΑΕΜΘ 15 (2001) [2003], p. 355-362 [S. Pingiatoglou].
S. Krémydi-Sissilianou présente, dans ΑΕΜΘ 14 (2000) [2002], p. 367-376, le trésor de 1 597 monnaies de bronze, pour la plupart frappées à Dion, découvert dans le sanctuaire de Zeus (v. supra).
D. Pandermalis, ΑΕΜΘ 15 (2001) [2003], p. 347-354, présente une série de vases en verre complets, d'excellente qualité (fig. 2a-b), parmi les dizaines recueillies dans la nécropole Nord, aux abords du village Karitsa.
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