SOURPI - 2002
Sourpi
En 2002, le Service archéologique (Z. Malakassioti, V Rontiri) a poursuivi, en collaboration avec le Groningen Institute of Archaeology (R. Reinders), la prospection de la plaine de Sourpi, après avoir terminé celle de la plaine d'Almyros (v. BCH 125 [2001] Chron., p. 905, s.v. « Platanos Almyrou »). Au cours de cette nouvelle campagne, on a pu constater, d'une part, que les sites archéologiques se trouvent pour la plupart dans la partie Ouest de la plaine ; d'autre part, que ceux qui datent de l'époque préhistorique à l'époque classique sont généralement situés sur les hauteurs tandis que, à partir de l'époque impériale, ils sont implantés plus bas sur les versants. Ce déplacement pourrait être lié à l'amélioration graduelle des outils agricoles permettant de cultiver les champs dont le sol argileux était moins facile à labourer. Certains sites repérés dans la région montagneuse et sur les collines de Psilorachi occupaient sans doute des points stratégiques, comme par exemple les deux vastes établissements du Bronze Moyen à Kastraki et à Magoula Sourpi ainsi que le fortin mésobyzantin à l'Ouest de Néa Halos. On note, enfin, la découverte de plusieurs sites près du littoral : un habitat du Bronze Moyen situé sur une éminence à Magoula Pavlina, plusieurs petits établissements tardo-romains et mésobyzantins près de la baie de Sourpi (Stomion) et un site tardo-romain dans la région de Paliouri.
Parallèlement à la prospection archéologique, on a poursuivi l'étude du matériel recueilli et entrepris l'étude géomorphologique et hydrologique de la plaine.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
sélectionner un autre fond de plan
se rapprocher ou s'éloigner de la zone
afficher la carte en plein écran