THESSALONIQUE. - Ville haute - 2000
Informations Générales
Numéro de la notice
950
Année de l'opération
2000
Chronologie
Mots-clés
Production/extraction - Nécropole - Habitat - Installation hydraulique - Sépulture - Maison - Citerne - Canalisation
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
2000
Description
Trois terrains ont fait l’objet de fouilles de sauvetage dans la ville haute de Thessalonique en 2000, mettant au jour des parties de la ville protobyzantine, byzantine et moderne (voir une carte de localisation des terrains) :
- Trois phases d'une construction ont été identifiées lors de la fouille du terrain Rue Kraterou no 5. La première phase, qui daterait de l'époque impériale, est caractérisée par un mur d'orientation Est-Ouest, construit en moellons et mortier ; à l'époque protobyzantine, il a été renforcé par des assises de briques. Conservé sur une hauteur totale de 3,70 m, il constituait probablement un mur mitoyen entre deux maisons d'époque romaine, protobyzantine et byzantine. Une canalisation en plomb destinée à l'approvisionnement en eau de la maison située au Sud, traversait le mur. Une citerne maçonnée, liée à un atelier, a été aménagé à l’époque protobyzantine, dans un espace qui correspond sans doute à une cour hypèthre. Cette citerne est utilisée à l’époque ottomane comme fosse-dépotoir. Deux murs de l’époque romaine tardive et de l’époque protobyzantine semblent appartenir à la même phase. Le segment de conduite d’eau dégagé à peu de distance date de la fin de l’époque protobyzantine.
- Des vestiges de constructions de l’époque protobyzantine à l’époque moderne (six phases) ont été découverts lors de fouilles préventives sur un terrain de la rue Glafkou no 7. Les phases les plus anciennes ont livré des vestiges de murs de pierres, briques et mortier hydraulique, de deux murs imposants et d’une installation artisanale liée à une canalisation. La quatrième phase est représentée par seize tombes de l’époque byzantine tardive, parmi lesquelles on compte dix inhumations simples, une tombe maçonnée appartenant à un enfant et cinq cistes maçonnées. Le mobilier recueilli est composé de tasses vernissées. – Des vestiges de murs peu soignés et un sol dallé de briques datent de la période ottomane, tandis que des vestiges de bains (hamam) datant de la fin de la période ottomane ont été transformés en maison.
- Une grande citerne protobyzantine (8,70 x 3,30 m) a été dégagée rue Epiménidou no 1A, en relation avec trois canalisations. Trois de ses murs, épais de 1,20 m à 1,50 m, sont conservés. Les parois internes sont enduites de plusieurs couches de mortier hydraulique. Le sol est fait de briques remployées. – À l’époque byzantine, les murs sont renforcés par des contreforts à l’extérieur et trois arcs de décharge à l’intérieur.
Auteur de la notice
Catherine Bouras . - Dir. scientifique : D. MULLIEZ, C. AUBERT
Références bibliographiques
Marki, E., ΑD 55 (2000) [2009], p. 739-742.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2010-08-28 00:00:00
Dernière modification
2023-10-04 11:20:38