THESSALONIQUE. - Ville haute - 1998
Antiquité - Hellénistique - Romaine
Période byzantine - Protobyzantine - Médiobyzantine - Tardobyzantine
Sur les fouilles d'urgence faites par la 9e Éphorie des antiquités byzantines dans cette partie de la ville en 1998 – et dont plusieurs ont déjà été résumées dans BCH 124 [2000] Chron., p. 927-928 et 125 [2001] Chron. p. 940-941 – on dispose des rapports publiés dans AD 53 (1998) [2004] B'2, p. 610-627.
Rempart. — Parmi les travaux de restauration et de consolidation effectués par la même Éphorie, au cours de la même année, signalons les travaux dans la forteresse byzantine de l'Heptapyrgion en vue de rendre le monument accessible aux visiteurs et de l'aménager. Ibid., p. 600-602 [V. Koniordos, Ε Révythiadou, E. Sarafianou].
Bâtiments publics. — Une grande citerne paléochrétienne (ca 8 x 3,50 m) et un puissant mur de la fin de l'époque paléochrétienne ont été fouillés à l'angle des rues Arachthou et Makryanni, à 50 m environ au Sud de la porte principale de l'Heptapyrgion ; le mur doit faire partie du péribole de l'un des monastères qui se trouvaient à l'intérieur de l'acropole ; de la phase suivante date un complexe funéraire de cinq tombes voûtées, sans doute en rapport avec une chapelle funéraire appartenant au monastère en question. Enfin, dans la rue Mousson, on a dégagé un mur sans doute de soutènement, du début de l'époque byzantine ; le remblai de la fouille a livré de la céramique et des figurines en terre cuite (féminines pour la plupart, appartenant à des types attestés au Thesmophorion de Pella) d'époque hellénistique et romaine ; ce mobilier semble provenir d'un sanctuaire antique. Ibid., p. 622-627 [E. Marki].
Habitations. — En 1998, des vestiges de constructions épars datant de l'époque impériale à l'époque post-byzantine ont été fouillés à l'angle des rues Kleisthénous et Olympiades ; on note un sol en mosaïque appartenant à une maison paléochrétienne. Ibid., p. 625-626 [ead.].
En 2002, de nouvelles informations sur l'évolution de l'habitat dans la zone entre les rues Kassandrou et Olympiades, notamment à l'Est de la rue Haghias Sophias, ont été apportées par quatre fouilles d'urgence (rues Ouranias, Haghias Sophias, Vlachava, Ghyzi). Les données de ces fouilles confirment que la région était normalement habitée à l'époque hellénistique, avec des maisons organisées selon le plan hippodaméen. À l'époque romaine, la région fut abandonnée ; les ruines des maisons furent recouvertes par une épaisse couche de remblais renfermant une abondante céramique, des lampes et des figurines (ler s. av. au Ier s. apr. J.-C.). À l'époque impériale il semble que la partie Nord de cette zone resta inhabitée alors que dans la partie Sud il existe des restes de maisons ornées de peintures murales (rue Ghyzi ). À l'époque paléochrétienne, l'organisation de l'habitation reste la même ; on note la présence d'un long péribole (Est-Ouest) destiné sans doute à protéger une résidence luxueuse qui remplaça la maison de la période impériale. Après les séismes du VIIe s. et jusqu'à l'époque post-byzantine la région resta inhabitée. Au cours des périodes méso-et tardo-byzantine on a constaté la présence d'installations artisanales. ΑΕΜΘ 16 (2002) [2004], p. 337-346 [N. Karydas].
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