THORIKOS. - Acropole du Vélatouri - 2005

En 2005, en prévision de la reprise des fouilles dans le secteur mycénien de l’acropole du Vélatouri, une brève campagne préliminaire a été menée sous la direction de R. Laffineur (université de Liège). Elle a eu pour objet la première phase du relevé topographique du Vélatouri, en vue de la réalisation d’un modèle numérique de terrain (MNT) en trois dimensions. La zone concernée est celle de la nécropole située entre les deux collines et sur les pentes basses du petit Vélatouri. Les vestiges dégagés à la fin du XIX^e s. et depuis le début des fouilles de la mission belge en 1963 ont aussi été relevés (tombes I, II, IV et V), de manière à pouvoir être intégrés au MNT et au futur SIG du site de Thorikos.

Les mesures ont été faites avec la collaboration d’A. De Wulf (université de Gand), assisté de M. Hennau, à l’aide d’une station totale Pentax à visée directe pour la mesure d’un réseau de points distants d’environ 1,5 m ; on a utilisé comme référence le système de coordonnées UTM35. Dans certaines parties de la zone à relever les mesures à la station totale n’ont pas pu être prises à cause d’une végétation trop abondante. Ces parties ne pourront être intégrées au MNT que moyennant un débroussaillement complet, à réaliser au début de la campagne 2006. Les données recueillies feront l’objet d’un traitement informatique approprié dans les logiciels spécialisés, par le Laboratoire d’infographie et de multimédia pour l’histoire de l’art et l’archéologie (LIMA) du service d’histoire de l’art et d’archéologie de la Grèce antique de l’université de Liège. Le modèle numérique ainsi obtenu doit être complété en 2006 et 2007 par des relevés portant sur la zone entourant le grand Vélatouri, entre les cotes 130 et 80, de manière à couvrir toute la zone d’extension probable de l’occupation mycénienne du site.

La campagne 2005 a donné aussi l’occasion d’effectuer une prospection systématique de la zone relevée, au terme de laquelle des indices topographiques importants sont apparus, qui permettent d’envisager la présence de tombes supplémentaires d’époque mycénienne ancienne :