ARTA. - Ville antique - 1999
Antiquité - Archaïque - Classique - Hellénistique - Romaine
Arta
Ville antique (habitations, voirie). — Un grand nombre de maisons hellénistiques bordant souvent des rues et fondées sur des vestiges d'habitations archaïques et classiques ont été fouillées en divers points de la ville. Dans la partie Nord de celle-ci, rue Mélanéos (terrain Thanou), où l'on avait exploré quatre maisons appartenant à deux insulae séparées par une large rue se dirigeant vers le rempart (v. BCH 127 [2003] Chron., p. 849 et fig. 119), on a poursuivi et achevé la fouille de la maison Γ. À proximité de ce terrain (voie privée entre la rue Hérakleitou et Ignatiou Mitropolitou) , on a exploré quatre pièces et une cour intérieure à péristyle appartenant à une maison construite en bordure d'une rue. Dans la partie Nord-Ouest de la ville, rue Pente Pigadion (terrain Ghéladari), les restes d'une maison présentant trois états (Ve, IVe et IIIe s. av. J.-C.) étaient bordés par une rue (larg. 2,80 m) pourvue d'un trottoir dallé ; au dernier état de la maison appartient un dépôt de fondation renfermant 40 vases miniatures, tandis que la fouille du même terrain a produit un lot de 45 monnaies de bronze appartenant à des types connus à Ambracie. Dans cette même partie Nord et Nord-Ouest de la ville, d'autres maisons ont été partiellement fouillées : rue Tzavella (terrain Dova), rue Souliou (terrain Lazaropoulou) où l'on a mis au jour un lambeau de pavement en mosaïque décoré d'une palmette, rue Filellinon (terrain Psatha-Trampa-Mouzaki), rue Rogon (terrain Apotori), rue Kosma Aitolou (terrain Zerva).
Dans la partie Sud-Ouest de la ville, la découverte de vestiges d'habitations romaines (rue Pouliou Drakou, terrain Papanikolaou) remet en cause l'idée généralement admise selon laquelle la ville d'Ambracie fut définitivement abandonnée après la fondation de Nikopolis, en 31 av. J.-C.
Dans cette même région, dans le lit du fleuve Arachthos et sur sa rive Est (à la hauteur de l'emplacement du futur musée archéologique), on a fouillé les vestiges d'un bâtiment à orthostates de calcaire, ainsi qu'une tombe à ciste à côté de laquelle une stèle hellénistique ornée de deux rameaux (olivier, chêne) portait l'épitaphe ΘΕΟΔΟΤΑ ΣΩΤΩΝΟΣ ΘΥΡΡΕΙΑ. AD 53 (1998) [2004] B'2, p. 486-502 ; 54 (1999) [2005] Β'1, p. 456-470 [A. Anghéli, V. Karatzéni, Th. Kontoyanni, G. Pliakou]
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