DIKILI TASH - 2018
Informations Générales
Numéro de la notice
8503
Année de l'opération
2018
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
École française d'Athènes (EFA) (École française d'Athènes)
Η εν Αθήναις Αρχαιολογική Εταιρεία (La Société Archéologique d'Athènes)
Localisation
Toponyme
Dikili Tash
Dikili Tash
Notices et opérations liées
Description
En 2018, l’équipe menée par P. Darque (CNRS UMR 7041), H. Koukouli-Chryssanthaki (Éphore émérite, Kavala), D. Malamidou (Éphorie des Antiquités de Serres) et Z. Tsirtsoni (CNRS UMR 7041) s’est concentrée sur l’étude du matériel issu des fouilles de Dikili Tash. Le deuxième volume de synthèse sur les recherches entre 1986 et 2016 a été achevé et déposé pour publication à la Société Archéologique.
Par ailleurs, l’étude en laboratoire s’est poursuivie sur de nouveaux fragments architecturaux de la maison 4 (Néolithique Récent II, vers 4250 av. J.-C. ; fig. 1-2). Trois d’entre eux ont livré des restes de ligature végétale en place dans leurs empruntes, dont un morceau conservé sur 3,9 cm de long et 0,6 cm de diamètre maximum. Ces ligatures sont faites de fibres torsadées. Elles ont été conservées, semble-t-il, grâce à un processus de minéralisation.
Quelques ossements humains avaient été découverts lors des fouilles des secteurs 2, 5 et 6 (malgré l’absence de sépulture). Il s’agit notamment de fragments de crâne (fig. 3), provenant du remplissage de fosses, au niveau 6-4 (c’est-à-dire un horizon du Néolithique Final). On a également recueilli des fragments de squelette (humérus, radius, tibia, vertèbres et scapula). Le nombre d’individus n’a pas été déterminé. Les os ont été calcinés et il est possible qu’ils proviennent du même épisode destructif dont témoigne une vingtaine de fragments de vases et de nombreux fragments rassemblés dans les fosses 6-128 et 6-131, et dont les analyses 14C indiquent une date entre 4000 et 3900 av. J.-C.
Une analyse biochimique a été menée sur le contenu des vases de la maison 1 (Néolithique Récent II, vers 4250 av. J.-C.) : 22 vases (sur les 30 analysés) contenaient du raisin et dans sept cas, on a pu confirmer la fermentation, donc la présence de vin. Quatre vases du Bronze ancien ont été analysés aussi : trois d’entre eux contenaient du raisin et/ou du vin.
De plus, une douzaine d’objets en marbre de l’époque Néolithique (NR I et II) ont été examinés au microscope optique en vue d’une caractérisation de leur matière première. Tous les objets semblent façonnés à partir d’un même type de marbre blanc bien cristallisé. Ce marbre serait originaire des Cyclades, probablement de l’île de Naxos. Si cette provenance est confirmée, cela signifierait un réseau développé d’échanges entre Naxos et Thasos (des objets provenant de sites thasiens ont livré les mêmes résultats) et les Balkans.
Par ailleurs, l’étude en laboratoire s’est poursuivie sur de nouveaux fragments architecturaux de la maison 4 (Néolithique Récent II, vers 4250 av. J.-C. ; fig. 1-2). Trois d’entre eux ont livré des restes de ligature végétale en place dans leurs empruntes, dont un morceau conservé sur 3,9 cm de long et 0,6 cm de diamètre maximum. Ces ligatures sont faites de fibres torsadées. Elles ont été conservées, semble-t-il, grâce à un processus de minéralisation.
Quelques ossements humains avaient été découverts lors des fouilles des secteurs 2, 5 et 6 (malgré l’absence de sépulture). Il s’agit notamment de fragments de crâne (fig. 3), provenant du remplissage de fosses, au niveau 6-4 (c’est-à-dire un horizon du Néolithique Final). On a également recueilli des fragments de squelette (humérus, radius, tibia, vertèbres et scapula). Le nombre d’individus n’a pas été déterminé. Les os ont été calcinés et il est possible qu’ils proviennent du même épisode destructif dont témoigne une vingtaine de fragments de vases et de nombreux fragments rassemblés dans les fosses 6-128 et 6-131, et dont les analyses 14C indiquent une date entre 4000 et 3900 av. J.-C.
Une analyse biochimique a été menée sur le contenu des vases de la maison 1 (Néolithique Récent II, vers 4250 av. J.-C.) : 22 vases (sur les 30 analysés) contenaient du raisin et dans sept cas, on a pu confirmer la fermentation, donc la présence de vin. Quatre vases du Bronze ancien ont été analysés aussi : trois d’entre eux contenaient du raisin et/ou du vin.
De plus, une douzaine d’objets en marbre de l’époque Néolithique (NR I et II) ont été examinés au microscope optique en vue d’une caractérisation de leur matière première. Tous les objets semblent façonnés à partir d’un même type de marbre blanc bien cristallisé. Ce marbre serait originaire des Cyclades, probablement de l’île de Naxos. Si cette provenance est confirmée, cela signifierait un réseau développé d’échanges entre Naxos et Thasos (des objets provenant de sites thasiens ont livré les mêmes résultats) et les Balkans.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport de travaux à Dikili Tash en 2018.
Ergon 65 (2018), p. 35-36.
Ergon 65 (2018), p. 35-36.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
sélectionner un autre fond de plan
se rapprocher ou s'éloigner de la zone
afficher la carte en plein écran
Date de création
2020-07-15 11:30:17
Dernière modification
2022-02-26 19:37:23