ANAVLOCHOS - 2018
Informations Générales
Numéro de la notice
8499
Année de l'opération
2018
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Vrachasion (Anavlochos)
Vrachasion (Anavlochos)
Notices et opérations liées
Description
En Crète orientale, près de Vrachasi, F. Gaignerot-Driessen (Université de Heidelberg) a dirigé en 2018 une nouvelle campagne de fouilles à l’Anavlochos, sur le massif du Mirambello, dans trois zones : au cimetière de Lami, au sanctuaire de Kako Plaï, et dans la zone du Dépôt 1 et les terrasses du sommet.
Le cimetière de Lami. La fouille du tumulus mis au jour en 2017 s’est poursuivie. On a dégagé une nouvelle fosse (FE 4, dim. 1,90 m x 1,45 m), qui ne contenait ni cendres, ni charbon, ni restes humains, mais quinze pièces de vaisselle, datées entre la seconde moitié du VIIIe s. et la première moitié du VIIe s. av. J.-C., ainsi que cinq pointes de lance en fer. Le centre du tumulus était marqué par un bloc d’ammouda taillé.
Sous la fosse FE 4, on a mis au jour la fosse rectangulaire (dim. int. : 2,10 x 1,30 m) FE 7, dont la ligne visible en surface constituait le mur Sud (figs 1 et 2). Ses parois calcinées, ainsi que l’épaisse couche de terre noire contenant de nombreux fragments brûlés d’ossements humains qu’elle a livré montrent que la structure FE 7 était une tombe dans laquelle le bûcher funéraire avait été dressé. Elle renfermait une plaque en ivoire (fig. 3), la moitié d’une tasse (fig. 4), des épingles de bronze et d’ivoire, une fibule en bronze, des fragments de fer, une perle en argile et deux fusaïoles, qui datent du Géométrique Récent. La seconde moitié de la tasse a été retrouvée prise sur le dessus du mur Nord de la sépulture/bûcher FE 7 [fig. 4], ce qui illustre sa fragmentation rituelle au moment même de la crémation. Sous la fosse de crémation FE 4 et au Nord-Ouest de cette dernière, on a également mis en évidence les vestiges mal préservés d’un espace rectangulaire construit (FE 9) (L. max. préservée : 1,40 m) ayant livré les restes de crémations humaines et du mobilier céramique hétérogène et fragmenté (fig. 2). Les indices stratigraphiques montrent que la structure FE 9 était en usage à une période intermédiaire entre l’utilisation de la sépulture/bûcher FE 7 et la construction de la fosse circulaire de crémation FE 4.
À l’extérieur du péribole, attenante au Sud-Est, une petite tombe à ciste (FE 8) (dim. int. : 1,31 x 0,81 m) a été mise au jour (fig. 2). Outre des fragments d’ossements humains calcinés, elle contenait des fragments de pyxide, de tasse et d’un couvercle caractéristiques du Géométrique Récent-Orientalisant Ancien.
Deux sondages tests ont été ouverts dans la partie Sud du tumulus (fig. 2). Ils n’ont révélé la présence d’aucun mobilier ou structure architecturale et ont cependant permis d'observer que la plateforme circulaire empierrée qui constitue le tumulus repose sur une couche de terre sableuse naturelle correspondant au délitement du rocher, sur lequel l’ensemble est fondé. L’inclinaison naturelle de la pente fait que la profondeur de terre était insuffisante dans la partie méridionale du tumulus pour que des fosses y soient creusées. La superficie (ca 175 m²) et la forme du tumulus répondent donc manifestement à une volonté de monumentalisation plutôt que de rentabilisation de l’espace à des fins de crémation et d’inhumation. La fouille du tumulus est désormais achevée.
Au Nord du tumulus fouillé en 2018, au bord du chemin de terre qui relie Milatos à Sissi, de potentielles sépultures repérées lors de la prospection ont fait l’objet d’une investigation plus poussée (fig. 1). Après le dégagement de l’épais couvert végétal, une fosse circulaire (FE 11), à moitié construite, à moitié taillée dans le rocher, qui avait visiblement fait l’objet de pillages avant notre passage et qui figure déjà sur le plan topographique publié par Demargne en 1931, a été nettoyée jusqu’au rocher. Elle n’a livré que quelques tessons et un outil lithique.
Une sépulture rectangulaire (FE 10) a en outre été intégralement fouillée au Sud-Est de la fosse FE 11. Si l’architecture est très mal préservée, les trouvailles provenant de la sépulture FE 10 sont remarquables tant par leur nombre que par leur qualité : 3 perles de verre, 3 fusaïoles, les fragments d’un grand objet de bronze, 1 pierre à aiguiser, 3 vases miniatures, 3 figurines d’oiseaux, des fibules de bronze, des épingles de bronze et de fer, deux cols de lécythe, un peson et de nombreux petits fragments de métal (bronze et fer) (fig. 5). Chacune des trois figurines d’oiseau est pourvue d’un orifice sous l’abdomen, qui permettait peut-être de les insérer sur des supports, et représente l’animal dans les positions successives qui précèdent l’envol : ailes rentrées, ailes en déploiement, ailes éployées (fig. 5 f-h).
Un nouvel agrégat de tombes a été localisé de manière fortuite pendant la campagne, au Nord de la route, à cheval entre les UP 76 et 90 (fig. 1). Il s’agit d’un groupe de petites fosses visiblement pillées et détruites qui prend la forme d’un amoncellement de pierres entre lesquelles quelques tessons caractéristiques du Géométrique Récent et un fragment d’épée en fer ont été retrouvés en surface. Il est très probable qu’il s’agisse d’un petit tumulus, comparable à celui qui a été fouillé en 2018, mais presque entièrement ruiné.
Le sanctuaire de Kako Plaï et ses abords. - On a achevé en 2018 la fouille du sanctuaire à banquette (dim. 4,10 m x 2,70-3,00 m) (fig. 1). Trois phases d’utilisation ont pu être mises en évidence à partir des indices stratigraphiques, céramiques et architecturaux et de nombreux objets ont été retrouvés (fig. 6). Le premier état du sanctuaire peut être daté du début de l’époque protogéométrique, mais celui-ci a été installé sur une zone qui a également connu une occupation au Minoen Récent IIIC. Le réaménagement le plus récent de l’édifice date probablement du Géométrique Récent. Les recherches se sont étendues à l’Est du sanctuaire pour examiner la rampe débouchant sur son entrée (fig. 7). Si aucune structure architecturale n’a pu être mise au jour, la fouille du couloir naturel qui sépare deux lignes de rocher menant au sanctuaire a livré un important mobilier (fig. 6).
La fouille de la pente abrupte située en contrebas du sanctuaire a également été entreprise cet été, sur une superficie d’environ 223 m² (ca 13,5 m Nord-Sud x 16,5 m Est-Ouest) (fig. 7). Sous l’épais couvert végétal qui occultait ce secteur, on a mis en évidence à mi-pente un important pierrier dans lequel de très nombreux tessons et fragments de figurines, statuettes et plaques de terres-cuites se trouvaient pris. Si le mobilier coroplastique est majoritairement de style dédalique, il comprend aussi le bouchon à tenon d’un petit vase anthropomorphe protogéométrique. Cet amoncellement de pierres constitue donc probablement les vestiges d’un ou de plusieurs murs de terrasses aménagées en contrebas du sanctuaire, pour faciliter l’accès des visiteurs et ménager des espaces de dépôts à leurs offrandes. La partie située au Nord-Est du sanctuaire, où le rocher a très vite été atteint, a pu servir d’accès privilégié à la rampe. Une très importante quantité de mobilier céramique provient de cette zone, les tessons représentant environ 60% des couches décapées. L’étonnante quantité de mobilier retrouvé à Kako Plaï indique que le sanctuaire est resté fréquenté jusqu’à l’époque classique et qu’il a attiré un nombre important de visiteurs, en particulier entre le VIIIe et le VIIe s. av. n.è.
Le dépôt 1 et les terrasses du sommet. – On a poursuivi et achevé l’exploration du dépôt votif fouillé au sommet du massif (fig. 1). Il a pu être circonscrit de manière très précise (fig. 9) et une quarantaine de nouveaux fragments de terres-cuites et objets votifs ont été retrouvés. Alors que le Dépôt 1 avait jusqu’à présent livré presque exclusivement des terres-cuites représentant des figures féminines d’époques protogéométrique à classique, on a mis au jour dans la cavité FE 9 un sceau prismatique protopalatial de type maliote, une figurine d’équidé, deux figurine féminines de style dédalique et une perle de pierre à croisillons incisés (figs 10-11).
On a également nettoyé en 2018 la terrasse qui s’étend en contrebas au Sud-Ouest du Dépôt 1 sur environ 400 m² (20 x 20 m) (fig. 9). Aucune structure architecturale et aucun indice de campement n’ont pu être identifiés. Dans la pente qui descend vers cette terrasse, on a en revanche pu collecter 151 petits fragments érodés de figurines (fig. 12), manifestement dévalés depuis le Dépôt 1.
À environ 200 m au Nord-Est du Dépôt 1 (fig. 1), des lignes de murs avaient été enregistrés lors de la prospection de 2016. Le nettoyage de surface du secteur sur une superficie d’environ 450 m² (30 m Nord-Sud sur 15 m Est-Ouest) a permis de mettre en évidence une succession de six murs de terrasses Est-Ouest mégalithiques (FE 2 à FE7) solidaires d’un long mur Nord-Sud (FE 1) (L : 29,26 m ; ép : 1,10 m) (fig. 13). Le sondage de 8 m Nord-Sud sur 2 m Est-Ouest ouvert le long de FE1 entre les murs FE 2 et FE3 n’a livré aucune architecture. La terre accumulée sur cette terrasse sous la couche de surface contenait en revanche de petits tessons érodés, certains étant nettement protogéométriques. La structure architecturale dégagée représente ainsi probablement les vestiges de terrasses agricoles associées aux ruines du petit hameau ou ferme antique repéré à une centaine de mètres à l’Est lors de la prospection (fig. 1).
Le cimetière de Lami. La fouille du tumulus mis au jour en 2017 s’est poursuivie. On a dégagé une nouvelle fosse (FE 4, dim. 1,90 m x 1,45 m), qui ne contenait ni cendres, ni charbon, ni restes humains, mais quinze pièces de vaisselle, datées entre la seconde moitié du VIIIe s. et la première moitié du VIIe s. av. J.-C., ainsi que cinq pointes de lance en fer. Le centre du tumulus était marqué par un bloc d’ammouda taillé.
Sous la fosse FE 4, on a mis au jour la fosse rectangulaire (dim. int. : 2,10 x 1,30 m) FE 7, dont la ligne visible en surface constituait le mur Sud (figs 1 et 2). Ses parois calcinées, ainsi que l’épaisse couche de terre noire contenant de nombreux fragments brûlés d’ossements humains qu’elle a livré montrent que la structure FE 7 était une tombe dans laquelle le bûcher funéraire avait été dressé. Elle renfermait une plaque en ivoire (fig. 3), la moitié d’une tasse (fig. 4), des épingles de bronze et d’ivoire, une fibule en bronze, des fragments de fer, une perle en argile et deux fusaïoles, qui datent du Géométrique Récent. La seconde moitié de la tasse a été retrouvée prise sur le dessus du mur Nord de la sépulture/bûcher FE 7 [fig. 4], ce qui illustre sa fragmentation rituelle au moment même de la crémation. Sous la fosse de crémation FE 4 et au Nord-Ouest de cette dernière, on a également mis en évidence les vestiges mal préservés d’un espace rectangulaire construit (FE 9) (L. max. préservée : 1,40 m) ayant livré les restes de crémations humaines et du mobilier céramique hétérogène et fragmenté (fig. 2). Les indices stratigraphiques montrent que la structure FE 9 était en usage à une période intermédiaire entre l’utilisation de la sépulture/bûcher FE 7 et la construction de la fosse circulaire de crémation FE 4.
À l’extérieur du péribole, attenante au Sud-Est, une petite tombe à ciste (FE 8) (dim. int. : 1,31 x 0,81 m) a été mise au jour (fig. 2). Outre des fragments d’ossements humains calcinés, elle contenait des fragments de pyxide, de tasse et d’un couvercle caractéristiques du Géométrique Récent-Orientalisant Ancien.
Deux sondages tests ont été ouverts dans la partie Sud du tumulus (fig. 2). Ils n’ont révélé la présence d’aucun mobilier ou structure architecturale et ont cependant permis d'observer que la plateforme circulaire empierrée qui constitue le tumulus repose sur une couche de terre sableuse naturelle correspondant au délitement du rocher, sur lequel l’ensemble est fondé. L’inclinaison naturelle de la pente fait que la profondeur de terre était insuffisante dans la partie méridionale du tumulus pour que des fosses y soient creusées. La superficie (ca 175 m²) et la forme du tumulus répondent donc manifestement à une volonté de monumentalisation plutôt que de rentabilisation de l’espace à des fins de crémation et d’inhumation. La fouille du tumulus est désormais achevée.
Au Nord du tumulus fouillé en 2018, au bord du chemin de terre qui relie Milatos à Sissi, de potentielles sépultures repérées lors de la prospection ont fait l’objet d’une investigation plus poussée (fig. 1). Après le dégagement de l’épais couvert végétal, une fosse circulaire (FE 11), à moitié construite, à moitié taillée dans le rocher, qui avait visiblement fait l’objet de pillages avant notre passage et qui figure déjà sur le plan topographique publié par Demargne en 1931, a été nettoyée jusqu’au rocher. Elle n’a livré que quelques tessons et un outil lithique.
Une sépulture rectangulaire (FE 10) a en outre été intégralement fouillée au Sud-Est de la fosse FE 11. Si l’architecture est très mal préservée, les trouvailles provenant de la sépulture FE 10 sont remarquables tant par leur nombre que par leur qualité : 3 perles de verre, 3 fusaïoles, les fragments d’un grand objet de bronze, 1 pierre à aiguiser, 3 vases miniatures, 3 figurines d’oiseaux, des fibules de bronze, des épingles de bronze et de fer, deux cols de lécythe, un peson et de nombreux petits fragments de métal (bronze et fer) (fig. 5). Chacune des trois figurines d’oiseau est pourvue d’un orifice sous l’abdomen, qui permettait peut-être de les insérer sur des supports, et représente l’animal dans les positions successives qui précèdent l’envol : ailes rentrées, ailes en déploiement, ailes éployées (fig. 5 f-h).
Un nouvel agrégat de tombes a été localisé de manière fortuite pendant la campagne, au Nord de la route, à cheval entre les UP 76 et 90 (fig. 1). Il s’agit d’un groupe de petites fosses visiblement pillées et détruites qui prend la forme d’un amoncellement de pierres entre lesquelles quelques tessons caractéristiques du Géométrique Récent et un fragment d’épée en fer ont été retrouvés en surface. Il est très probable qu’il s’agisse d’un petit tumulus, comparable à celui qui a été fouillé en 2018, mais presque entièrement ruiné.
Le sanctuaire de Kako Plaï et ses abords. - On a achevé en 2018 la fouille du sanctuaire à banquette (dim. 4,10 m x 2,70-3,00 m) (fig. 1). Trois phases d’utilisation ont pu être mises en évidence à partir des indices stratigraphiques, céramiques et architecturaux et de nombreux objets ont été retrouvés (fig. 6). Le premier état du sanctuaire peut être daté du début de l’époque protogéométrique, mais celui-ci a été installé sur une zone qui a également connu une occupation au Minoen Récent IIIC. Le réaménagement le plus récent de l’édifice date probablement du Géométrique Récent. Les recherches se sont étendues à l’Est du sanctuaire pour examiner la rampe débouchant sur son entrée (fig. 7). Si aucune structure architecturale n’a pu être mise au jour, la fouille du couloir naturel qui sépare deux lignes de rocher menant au sanctuaire a livré un important mobilier (fig. 6).
La fouille de la pente abrupte située en contrebas du sanctuaire a également été entreprise cet été, sur une superficie d’environ 223 m² (ca 13,5 m Nord-Sud x 16,5 m Est-Ouest) (fig. 7). Sous l’épais couvert végétal qui occultait ce secteur, on a mis en évidence à mi-pente un important pierrier dans lequel de très nombreux tessons et fragments de figurines, statuettes et plaques de terres-cuites se trouvaient pris. Si le mobilier coroplastique est majoritairement de style dédalique, il comprend aussi le bouchon à tenon d’un petit vase anthropomorphe protogéométrique. Cet amoncellement de pierres constitue donc probablement les vestiges d’un ou de plusieurs murs de terrasses aménagées en contrebas du sanctuaire, pour faciliter l’accès des visiteurs et ménager des espaces de dépôts à leurs offrandes. La partie située au Nord-Est du sanctuaire, où le rocher a très vite été atteint, a pu servir d’accès privilégié à la rampe. Une très importante quantité de mobilier céramique provient de cette zone, les tessons représentant environ 60% des couches décapées. L’étonnante quantité de mobilier retrouvé à Kako Plaï indique que le sanctuaire est resté fréquenté jusqu’à l’époque classique et qu’il a attiré un nombre important de visiteurs, en particulier entre le VIIIe et le VIIe s. av. n.è.
Le dépôt 1 et les terrasses du sommet. – On a poursuivi et achevé l’exploration du dépôt votif fouillé au sommet du massif (fig. 1). Il a pu être circonscrit de manière très précise (fig. 9) et une quarantaine de nouveaux fragments de terres-cuites et objets votifs ont été retrouvés. Alors que le Dépôt 1 avait jusqu’à présent livré presque exclusivement des terres-cuites représentant des figures féminines d’époques protogéométrique à classique, on a mis au jour dans la cavité FE 9 un sceau prismatique protopalatial de type maliote, une figurine d’équidé, deux figurine féminines de style dédalique et une perle de pierre à croisillons incisés (figs 10-11).
On a également nettoyé en 2018 la terrasse qui s’étend en contrebas au Sud-Ouest du Dépôt 1 sur environ 400 m² (20 x 20 m) (fig. 9). Aucune structure architecturale et aucun indice de campement n’ont pu être identifiés. Dans la pente qui descend vers cette terrasse, on a en revanche pu collecter 151 petits fragments érodés de figurines (fig. 12), manifestement dévalés depuis le Dépôt 1.
À environ 200 m au Nord-Est du Dépôt 1 (fig. 1), des lignes de murs avaient été enregistrés lors de la prospection de 2016. Le nettoyage de surface du secteur sur une superficie d’environ 450 m² (30 m Nord-Sud sur 15 m Est-Ouest) a permis de mettre en évidence une succession de six murs de terrasses Est-Ouest mégalithiques (FE 2 à FE7) solidaires d’un long mur Nord-Sud (FE 1) (L : 29,26 m ; ép : 1,10 m) (fig. 13). Le sondage de 8 m Nord-Sud sur 2 m Est-Ouest ouvert le long de FE1 entre les murs FE 2 et FE3 n’a livré aucune architecture. La terre accumulée sur cette terrasse sous la couche de surface contenait en revanche de petits tessons érodés, certains étant nettement protogéométriques. La structure architecturale dégagée représente ainsi probablement les vestiges de terrasses agricoles associées aux ruines du petit hameau ou ferme antique repéré à une centaine de mètres à l’Est lors de la prospection (fig. 1).
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après F. Gaignerot-Driessen, rapport de la mission à l’Anavlochos en 2018.
Légende graphique :
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Date de création
2020-07-06 11:41:12
Dernière modification
2022-04-04 13:14:12
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