AMYNTAIO. - Anargyroi - 2013
Informations Générales
Numéro de la notice
8244
Année de l'opération
2013
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Amindaion, Sorovits
Amindaion, Sorovits
Notices et opérations liées
2013
Description
Près de la commune d’Anargyroi, à l’occasion de l’extension des zones d’extraction de lignite d’Amyntaio (Florina), E. Exarchea, St. Zachariadis et A. Tsokas (XXIXe éphorie des antiquités classiques et préhistoriques, avec la surveillance de la 16e éphorie des antiquités byzantines), ont mené en 2013 une fouille de sauvetage sur le site Anargyroi XI à Amyntaion (Florina), connu par la présence d’un habitat préhistorique. Les travaux de 2013 ont mis au jour une petite basilique ainsi qu’une nécropole étendue de l’époque médiobyzantine et byzantine tardive.
La basilique à une seule nef est conservée en fondations uniquement (dim. 5,06 m x 4,12 m), présente une abside semi-circulaire à l’Est (1,45 m de pourtour extérieur). L’appareil est soigneux et les débris de fresques indique qu’elle avait été décorée.
Plus de 1000 tombes à fosse ont été fouillées dans l’espace autour de l’église, organisées en deux niveaux. On compte des sépultures d’hommes, de femmes et d’enfants - un quart de celles-ci étaient des nourrissons, enterrés près des angles de l’église. Le niveau supérieur, présente une disposition plus dense de tombes. On constate également un grand nombre de réductions de sépultures pour la réutilisation des tombes. La présence de clous, dans de nombreux cas, indique que le défunt était placé sur un lit en bois ou dans un cercueil en bois. Les tombes contenaient des bijoux en bronze et en argent (bagues, bracelets, boucles d’oreille) et plus rarement des bracelets en verre, des phiales qui devait contenir de la myrrhe et utilisés comme amulettes ayant un caractère apotropaïque. On a également trouvé deux reliquaires en bronze et en forme de croix, avec un décor, ainsi que des pendentifs en croix (en plomb). On constate également la présence de vases ouvert entiers, ainsi que quelques vases fermés de petites dimensions. A l’intérieur de l’église, au Nord-Ouest, une sépulture féminine a été trouvée sous une grande plaque. La défunte avait les mains croisées sur sa poitrine et, entre ses cuisses, était déposée la sépulture d’un nourrisson. Parmi les trouvailles, il y avait une paire des boucles d’oreille en or et de fils d’or au niveau de la tête ainsi que de restes de bronze oxydés (coiffe). Le matériel recueilli dans la couche de surface, comporte une céramique fragmentaire composée de fragments de tuiles et en majorité des vases de cuisson, de service et de stockage, indispensables aux dîners funéraires qui y étaient organisés.
D’après la morphologie de l’église et sa place parmi une grande concentration de tombes et la grande quantité de mobilier, on peut parler d’un ensemble monumental construit à l’époque des Comnènes. La construction de l’église se situe au XIe ou au début du XIIe s. L’abandon de l’ensemble ne peut pas être daté avec précision à cause de la destruction de la couche superficielle : le mobilier indique que la nécropole est fréquentée au moins jusqu’à la fin du XIVe s.
La basilique à une seule nef est conservée en fondations uniquement (dim. 5,06 m x 4,12 m), présente une abside semi-circulaire à l’Est (1,45 m de pourtour extérieur). L’appareil est soigneux et les débris de fresques indique qu’elle avait été décorée.
Plus de 1000 tombes à fosse ont été fouillées dans l’espace autour de l’église, organisées en deux niveaux. On compte des sépultures d’hommes, de femmes et d’enfants - un quart de celles-ci étaient des nourrissons, enterrés près des angles de l’église. Le niveau supérieur, présente une disposition plus dense de tombes. On constate également un grand nombre de réductions de sépultures pour la réutilisation des tombes. La présence de clous, dans de nombreux cas, indique que le défunt était placé sur un lit en bois ou dans un cercueil en bois. Les tombes contenaient des bijoux en bronze et en argent (bagues, bracelets, boucles d’oreille) et plus rarement des bracelets en verre, des phiales qui devait contenir de la myrrhe et utilisés comme amulettes ayant un caractère apotropaïque. On a également trouvé deux reliquaires en bronze et en forme de croix, avec un décor, ainsi que des pendentifs en croix (en plomb). On constate également la présence de vases ouvert entiers, ainsi que quelques vases fermés de petites dimensions. A l’intérieur de l’église, au Nord-Ouest, une sépulture féminine a été trouvée sous une grande plaque. La défunte avait les mains croisées sur sa poitrine et, entre ses cuisses, était déposée la sépulture d’un nourrisson. Parmi les trouvailles, il y avait une paire des boucles d’oreille en or et de fils d’or au niveau de la tête ainsi que de restes de bronze oxydés (coiffe). Le matériel recueilli dans la couche de surface, comporte une céramique fragmentaire composée de fragments de tuiles et en majorité des vases de cuisson, de service et de stockage, indispensables aux dîners funéraires qui y étaient organisés.
D’après la morphologie de l’église et sa place parmi une grande concentration de tombes et la grande quantité de mobilier, on peut parler d’un ensemble monumental construit à l’époque des Comnènes. La construction de l’église se situe au XIe ou au début du XIIe s. L’abandon de l’ensemble ne peut pas être daté avec précision à cause de la destruction de la couche superficielle : le mobilier indique que la nécropole est fréquentée au moins jusqu’à la fin du XIVe s.
Auteur de la notice
Litsa TROUKI
Références bibliographiques
Εξαρχέα, E., Ζαχαριάδης, Στ., Τσώκας, Α., Post tenebram lux. H εξέχουσα ταφή της βασιλικής των Αναργύρων, ΑΕΜΘ 27 (2013), 53-60.
Légende graphique :
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localisation du toponyme
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Date de création
2020-05-26 12:04:45
Dernière modification
2023-01-26 14:22:44