THESSALONIQUE Métro. – Station Aghia Sophia, fontaine - 2018
Informations Générales
Numéro de la notice
8155
Année de l'opération
2018
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
Description
Dans le cadre de la construction du métro de Thessalonique et de la station Aghia Sophia, l’Éphorie des antiquités de la ville de Thessalonique annonce la découverte d’un nymphée, une fontaine monumentale datée de l’époque protobyzantine. Elle se situe à l’extrémité Sud-Est de la place dallée, dans la partie de la station qui se trouve immédiatement au Nord de la rue Egnatia. D’une longueur conservée de plus de 15 m, une largeur de 1,80 m et d’une hauteur de 2,85 m, son premier état de construction remonte au IVe s. apr. J.-C. Elle connaît plusieurs états de construction jusqu’au VIIe s. apr. J.-C., comme l’indique la superposition de plusieurs niveaux de dallages de marbre. Dans son premier état, la fontaine présentait un mur droit, longé par deux rangées de niches orthogonales et elliptiques. L’eau s’écoulait de certaines de ces niches dans un bassin central, d’autres niches étaient décoratives et abritaient des statues. Dans ses états ultérieurs, le nymphée prend une forme en pi, le monument est rehaussé et l’eau s’écoulait d’un niveau plus élevé dans des vasques sculptées puis dans le bassin central.
Sous la place de forme ovale mise au jour dans le secteur de la station du métro Aghia Sophia – au Sud du Decumanus Maximus et à l’Ouest du Cardo, on a dégagé les vestiges d’un grand édifice (320 m2) – peut-être une Villa Urbana – dont les sols de quatre pièces au moins sont pavés de luxueuses mosaïques. L’une d’entre elle représente un personnage féminin, avec probablement un Éros.
De ce secteur provient également une statuette en marbre, sans tête, d’Aphrodite (haut. 0,40 m).
Sous la place de forme ovale mise au jour dans le secteur de la station du métro Aghia Sophia – au Sud du Decumanus Maximus et à l’Ouest du Cardo, on a dégagé les vestiges d’un grand édifice (320 m2) – peut-être une Villa Urbana – dont les sols de quatre pièces au moins sont pavés de luxueuses mosaïques. L’une d’entre elle représente un personnage féminin, avec probablement un Éros.
De ce secteur provient également une statuette en marbre, sans tête, d’Aphrodite (haut. 0,40 m).
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
Sources : Eleutheros Typos du 05.01.2018 et du 31.01.2018 – Kathimerini du 15.03.2019
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2020-03-27 08:26:32
Dernière modification
2024-01-15 09:47:48