ÉRÉTRIE. - Palestre Sud - 2018
Informations Générales
Numéro de la notice
8079
Année de l'opération
2018
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
Description
Dans le quartier Sud-Est de la ville antique d'Érétrie, G. Luisoni et G. Ackermann (ESAG) ont mené, du 23 août au 7 septembre 2018, une campagne de fouilles sur la Palestre Sud. Même si cet édifice est connu depuis la première moitié du XXe s., il n'avait été que très peu étudié et une fouille était nécessaire pour reconnaître les états de construction et pour comprendre la relation entre la Palestre et le Gymnase hellénistique (fig. 1). Treize sondages ont été effectués. Ils sont atteint une faible profondeur en raison du niveau marin et du caractère marécageux de ce secteur.
Plusieurs murs en petit appareil forment un enclos orthogonal de 700 m2 comprenant une vaste cour bordée par une colonnade au Nord (I1) et un petit local dans l’angle Sud-Est (T1). L’appareil des murs suggère une datation au Ve s. av. J.-C. et la céramique recueillie est antérieure au début du IVe s. On restitue au complexe deux autres colonnades. Les différents indices permettent de lui attribuer une fonction publique.
À la fin de la période classique, on observe un deuxième état (en rouge, fig. 2), dans la continuité de la palestre. Les fondations de ces murs sont en blocs de conglomérat et assises de calcaire. Il comporte ainsi la cour (A2), un nouveau portique coudé à l’Ouest et au Sud (B-C), et une grande exèdre à colonnade centrale (I1-2). La fonction de Palestre est confirmée ; on a trouvé dans la cour plusieurs colonnes votives et peut-être un pilier hermaïque. Le type d’appareil employé est bien attesté à Érétrie au IVe siècle et la céramique confirme cette datation.
Au Nord-Ouest de la palestre, un enclos quadrangulaire (E, en vert sur le plan, fig. 2-3), accessible par l’Ouest par une porte à antes, avait été mis au jour par K. Kourouniotis en 1917. On y trouve un puits peu profond et une grande base (pour un autel, des statues, des offrandes ?). Les inscriptions découvertes dans ce secteur identifient cet espace à un sanctuaire d’Ilithyie. Sous le mur Nord de ce sanctuaire a été trouvé un dépôt votif composé d’une centaine de cotyles miniatures, datant du dernier quart du IVe s. ou des premières années du IIIe s. (fig. 4). Les locaux situés à l’Est de la cour (K-Y, en orange ; fig. 2), constituent vraisemblablement des aménagements hellénistiques, avec de nombreux remplois.
Plusieurs murs en petit appareil forment un enclos orthogonal de 700 m2 comprenant une vaste cour bordée par une colonnade au Nord (I1) et un petit local dans l’angle Sud-Est (T1). L’appareil des murs suggère une datation au Ve s. av. J.-C. et la céramique recueillie est antérieure au début du IVe s. On restitue au complexe deux autres colonnades. Les différents indices permettent de lui attribuer une fonction publique.
À la fin de la période classique, on observe un deuxième état (en rouge, fig. 2), dans la continuité de la palestre. Les fondations de ces murs sont en blocs de conglomérat et assises de calcaire. Il comporte ainsi la cour (A2), un nouveau portique coudé à l’Ouest et au Sud (B-C), et une grande exèdre à colonnade centrale (I1-2). La fonction de Palestre est confirmée ; on a trouvé dans la cour plusieurs colonnes votives et peut-être un pilier hermaïque. Le type d’appareil employé est bien attesté à Érétrie au IVe siècle et la céramique confirme cette datation.
Au Nord-Ouest de la palestre, un enclos quadrangulaire (E, en vert sur le plan, fig. 2-3), accessible par l’Ouest par une porte à antes, avait été mis au jour par K. Kourouniotis en 1917. On y trouve un puits peu profond et une grande base (pour un autel, des statues, des offrandes ?). Les inscriptions découvertes dans ce secteur identifient cet espace à un sanctuaire d’Ilithyie. Sous le mur Nord de ce sanctuaire a été trouvé un dépôt votif composé d’une centaine de cotyles miniatures, datant du dernier quart du IVe s. ou des premières années du IIIe s. (fig. 4). Les locaux situés à l’Est de la cour (K-Y, en orange ; fig. 2), constituent vraisemblablement des aménagements hellénistiques, avec de nombreux remplois.
Auteur de la notice
Killian Regnier
Références bibliographiques
D’après le rapport annuel de l’École suisse d’archéologie en Grèce en 2018.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
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Date de création
2019-12-20 10:24:13
Dernière modification
2020-05-05 11:53:57
Figure(s)