MÉGARE. - Pachis - 2017
Informations Générales
Numéro de la notice
6889
Année de l'opération
2017
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Pachi
Pachi
Notices et opérations liées
Description
Aux abords Sud-Est de Mégare, Fr.-D. Deltenre (EfA) et P. Avgerinou (Éphorie des antiquités d’Attique occidentale, du Pirée et des îles) ont débuté un nouveau programme de recherche sur le site de Pachis, où des murs de fortifications étaient déjà connus sur la colline d’Aghios Georgios.
Dans un premier temps, une prospection pédestre a été menée sur la moitié occidentale de la colline d’Aghios Georgios, soit 13 ha. On a ramassé une grande quantité de matériel datant de la période hellénistique et de l’Antiquité tardive, tandis que le matériel de l’époque romaine semble totalement absent. On note en revanche la présence fréquente d’objets du XXe siècle (cartouches de fusil). Parmi la céramique antique, le matériel amphorique est le plus largement représenté, la céramique fine est peu représentée, de même que la céramique commune et culinaire. On note une grande quantité de matériel de construction (briques et tuiles), parmi lequel on a relevé des tuiles peintes en noir ou rouge. La répartition géographique du matériel archéologique indique une concentration de matériel de construction à mi-pente, dans un périmètre qui entoure la tour sur laquelle sont construite la chapelle et le mur de fortification Est-Ouest. Le matériel céramique est présent dans ce même secteur, mais aussi en contrebas de la pente, au Nord.
Lors de la prospection, de nombreuses structures ont été repérées et cartographiées : il s’agit du mur de fortification Est-Ouest, de la tour circulaire à l’extrémité de ce mur, mais aussi de plusieurs pans de murs en appareil à gros moellons grossièrement équarris, semblable à celui de la fortification, ainsi qu’une structure taillée dans le rocher.
Dans un second temps, trois sondages ont été menés au pied du monticule de pierres qui sert de fondations à la chapelle d’Aghios Georgios, à l’extérieur d’un bastion présent le long du mur de fortification Est-Ouest et dans l’angle entre le mur de fortification Nord-Sud à l’Est de la colline et le bastion no 5 (ce dernier n’a pas été achevé). Dans le premier sondage, on a constaté que la zone a été creusée et remblayée assez tardivement, vraisemblablement dans le cadre d’une occupation défensive du XXe s. ; à l’Est d’un mur Nord-Sud datant du XXe s., les niveaux antiques paraissent en place. On a mis au jour une couche de blocage le long du parement de la tour, mise en place au moment de la construction de la tour : la céramique est homogène et date de l’époque hellénistique. Le deuxième sondage, contre le bastion, a révélé une couche de préparation destinée à la pose du mur du bastion : le peu de matériel collecté semble dater de l’époque hellénistique. Il a également permis de découvrir que la partie visible du mur correspond à un niveau très bas de celui-ci (haut. 0,50 m – 1 m), pratiquement à sa fondation.
Dans un premier temps, une prospection pédestre a été menée sur la moitié occidentale de la colline d’Aghios Georgios, soit 13 ha. On a ramassé une grande quantité de matériel datant de la période hellénistique et de l’Antiquité tardive, tandis que le matériel de l’époque romaine semble totalement absent. On note en revanche la présence fréquente d’objets du XXe siècle (cartouches de fusil). Parmi la céramique antique, le matériel amphorique est le plus largement représenté, la céramique fine est peu représentée, de même que la céramique commune et culinaire. On note une grande quantité de matériel de construction (briques et tuiles), parmi lequel on a relevé des tuiles peintes en noir ou rouge. La répartition géographique du matériel archéologique indique une concentration de matériel de construction à mi-pente, dans un périmètre qui entoure la tour sur laquelle sont construite la chapelle et le mur de fortification Est-Ouest. Le matériel céramique est présent dans ce même secteur, mais aussi en contrebas de la pente, au Nord.
Lors de la prospection, de nombreuses structures ont été repérées et cartographiées : il s’agit du mur de fortification Est-Ouest, de la tour circulaire à l’extrémité de ce mur, mais aussi de plusieurs pans de murs en appareil à gros moellons grossièrement équarris, semblable à celui de la fortification, ainsi qu’une structure taillée dans le rocher.
Dans un second temps, trois sondages ont été menés au pied du monticule de pierres qui sert de fondations à la chapelle d’Aghios Georgios, à l’extérieur d’un bastion présent le long du mur de fortification Est-Ouest et dans l’angle entre le mur de fortification Nord-Sud à l’Est de la colline et le bastion no 5 (ce dernier n’a pas été achevé). Dans le premier sondage, on a constaté que la zone a été creusée et remblayée assez tardivement, vraisemblablement dans le cadre d’une occupation défensive du XXe s. ; à l’Est d’un mur Nord-Sud datant du XXe s., les niveaux antiques paraissent en place. On a mis au jour une couche de blocage le long du parement de la tour, mise en place au moment de la construction de la tour : la céramique est homogène et date de l’époque hellénistique. Le deuxième sondage, contre le bastion, a révélé une couche de préparation destinée à la pose du mur du bastion : le peu de matériel collecté semble dater de l’époque hellénistique. Il a également permis de découvrir que la partie visible du mur correspond à un niveau très bas de celui-ci (haut. 0,50 m – 1 m), pratiquement à sa fondation.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport de mission à Mégare en 2018 remis par Fr.-D. Deltenre et P. Avgerinou.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2019-07-23 14:51:45
Dernière modification
2022-02-26 19:32:31