ANAVRA. – Alonaki - 2010
Informations Générales
Numéro de la notice
6867
Année de l'opération
2010
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Anavra, Chamasi, Tsamasi
Anavra, Chamasi, Tsamasi
Notices et opérations liées
Description
Au Sud-Ouest de la commune d’Anavra, au lieu-dit Alonaki, Ch. Karagiannopoulos et L. Chatziangelakis (XXXIVe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) rendent compte de la fouille de sauvetage menée en 2010 dans le cadre de la construction de l’autoroute E-65, et au cours de laquelle on a mis au jour un petit sanctuaire rural dédié probablement à Artémis et daté de l’époque hellénistique.
On a dégagé un petit temple in antis, orienté Est-Ouest (3 x 3 m), comportant à l’intérieur une tête féminine de grande dimension contre le mur Ouest, trois grands vases (lekanai ou ruches), disposés à l’envers, de nombreuses figurines et tessons de vases. Au Sud, une deuxième construction, orientée Nord-Ouest/Sud-Est a livré, dans sa couche de destruction, de nombreuses figurines, un fragment de trône en terre cuite et de la céramique. À l’intérieur de cette pièce, on a dégagé deux fosses qui comportaient elles aussi une grande quantité de mobilier. À l’extérieur, deux autres fosses comportaient du mobilier similaire : la première avait un diamètre de 1 m et a livré quelques objets en bronze, des anneaux en fer, des perles en verre et des tessons, la seconde présentait un diamètre de 0,80 m et le niveau inférieur était composé de sédiments noirs avec des charbons et des cendres, des os brûlés, des anneaux en bronze, des perles en électrum, des objets en verre et des fragments de figurines. En contact avec le deuxième édifice, on a dégagé une pièce dont l’entrée se trouve au Sud-Est, ainsi que les vestiges d’une seconde pièce. On devine que la première pièce a servi au stockage et à la conservation des ustensiles rituels et des offrandes : leur localisation dans l’espace indique que les objets avaient été accrochés au mur ou disposés sur des étagères en bois. La deuxième pièce a pu servir à des activités annexes au sanctuaire.
Ces constructions ont été datées du IVe s. et leur destruction prend place vers la fin du IIIe s. av. J.-C. La présence d’offrandes plus anciennes (VIIe-Ve s.) et d’un horizon d’incendie antérieur aux constructions en place indiquent une fréquentation du lieu avant l’époque hellénistique.
On a dégagé un petit temple in antis, orienté Est-Ouest (3 x 3 m), comportant à l’intérieur une tête féminine de grande dimension contre le mur Ouest, trois grands vases (lekanai ou ruches), disposés à l’envers, de nombreuses figurines et tessons de vases. Au Sud, une deuxième construction, orientée Nord-Ouest/Sud-Est a livré, dans sa couche de destruction, de nombreuses figurines, un fragment de trône en terre cuite et de la céramique. À l’intérieur de cette pièce, on a dégagé deux fosses qui comportaient elles aussi une grande quantité de mobilier. À l’extérieur, deux autres fosses comportaient du mobilier similaire : la première avait un diamètre de 1 m et a livré quelques objets en bronze, des anneaux en fer, des perles en verre et des tessons, la seconde présentait un diamètre de 0,80 m et le niveau inférieur était composé de sédiments noirs avec des charbons et des cendres, des os brûlés, des anneaux en bronze, des perles en électrum, des objets en verre et des fragments de figurines. En contact avec le deuxième édifice, on a dégagé une pièce dont l’entrée se trouve au Sud-Est, ainsi que les vestiges d’une seconde pièce. On devine que la première pièce a servi au stockage et à la conservation des ustensiles rituels et des offrandes : leur localisation dans l’espace indique que les objets avaient été accrochés au mur ou disposés sur des étagères en bois. La deuxième pièce a pu servir à des activités annexes au sanctuaire.
Ces constructions ont été datées du IVe s. et leur destruction prend place vers la fin du IIIe s. av. J.-C. La présence d’offrandes plus anciennes (VIIe-Ve s.) et d’un horizon d’incendie antérieur aux constructions en place indiquent une fréquentation du lieu avant l’époque hellénistique.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
Ch. Karagiannopoulos, L. Chatziangelakis, Λατρευτική εγκατάσταση αρχαϊκών και κλασικών χρόνων στην αρχαία Θεσσαλιώτιδα, ΑΕΘΣΕ 4 (2012) [2016], 229-236.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2019-07-17 11:13:09
Dernière modification
2023-12-05 08:48:09