PEFKAKIA - 2011
Informations Générales
Numéro de la notice
6865
Année de l'opération
2011
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Pefkakia, Volos, Magoula Pefkakia
Pefkakia, Volos, Magoula Pefkakia
Notices et opérations liées
Description
Sur le site de la Magoula Pefkakia, au Sud de Volos, A. Batziou-Eustathiou (XIIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a mené entre 2009 et 2011 une fouille programmée qui vise à reprendre et à étendre la fouille menée en 2008 qui avait livré, sous les niveaux hellénistiques, des vestiges de constructions mycéniennes.
Dans quatre des sondages ouverts, les niveaux situés au-dessus des niveaux mycéniens comportaient de la céramique hellénistique et atteignaient une profondeur de 1,20 à 1,40 m. Entre les deux niveaux, une couche épaisse de 0,10 m, sans mobilier, scellait l’horizon mycénien. Dans la partie Nord de la pièce Sud-Ouest des bâtiments mis au jour, on a dégagé deux dalles qui recouvraient une épaisse couche de cendres. Cette couche comportait, outre des charbons, des fragments d’une coupe à profil angulaire (FS 267), de céramique peinte, de coupes de type Zygouries à décor marin, des tessons à décor végétal, ainsi qu’un grattoir en pierre, un outil en pierre, un cône en pierre et une figurine féminine en Φ en argile. Sous la couche cendreuse, on a mis au jour un foyer orthogonal construit et revêtu d’argile. Des fragments de vases fermés datés du BM, mais en utilisation jusqu’à l’HR IIIA1, ont été trouvés dessus. Le foyer était limité à l’Ouest par deux murets contre lesquels se trouvaient deux thékès, orientées Nord-Sud. Elles comportaient à l’intérieur, sous les plaques qui les recouvraient, des sédiments, des tessons de vases ouverts, des coupes, des os brûlés, des coquillages, et enfin du sable marin et de l’eau de mer (la mer se trouve à 100 m du sondage).
L’examen des os a révélé que la thékè A comportait uniquement des os d’animaux, tandis que la thékè B a également livré un humérus humain. Les animaux représentés dans les deux thékès sont un bovidé, un capriné, un porc et un âne. La surface des os est recouverte d’une croûte de terre brûlée qu’il n’a pas été possible d’enlever sans risquer de la détruire. L’observation de la surface des os animaux a révélé des traces d’outils et de couteaux ayant servi au désossage.
Au Sud de l’espace où se trouvent le foyer et les thékès, on a mis au jour une nouvelle pièce qui communiquait avec l’espace situé au-dessus des thékès par une porte dont le seuil monolithique est resté en place, à l’extrémité Ouest du mur Nord de la pièce. À l’intérieur de la pièce on a dégagé une structure en argile présentant la forme et les dimensions d’une baignoire. On a recueilli une grande quantité de céramique peinte, de céramique commune, ainsi que des ustensiles de cuisine et des pithoi. On note aussi la présence d’une anse de torche et d’un réchaud avec des traces de feu à l’intérieur. Le long du mur Ouest, on a trouvé quatre vases liés au transport, à la consommation et au partage de liquides, en position quasi verticale – ils étaient probablement posés sur une étagère en bois : une oenochoé, un grand gobelet, une coupe de grande taille à trois anses et un autre gobelet de grande taille. Certains vases ont été datés de l’HR IIIB2.
La fouille a permis d’observer plusieurs phases : l’état le plus ancien remonte à l’HR IIIA1-2, auquel correspondent des vases mycéniens, mais aussi des vases mésohelladiques. Ensuite, survient une phase de réparation à l’HR IIIB-C ancien, qui est visible dans les fermetures de baies et de portes et dans la réparation de murs. Enfin, l’abandon de l’habitat prend place à la fin de l’HR IIIB2 – C ancien (fin XIIIe – début XIIe s.).
Dans la pièce Sud-Ouest, la disposition de la baignoire, au-dessus d’un foyer, et la céramique présente, ainsi que les nombreux coquillages de murex notamment, suggèreraient une utilisation de la baignoire pour la teinture de laine.
Dans quatre des sondages ouverts, les niveaux situés au-dessus des niveaux mycéniens comportaient de la céramique hellénistique et atteignaient une profondeur de 1,20 à 1,40 m. Entre les deux niveaux, une couche épaisse de 0,10 m, sans mobilier, scellait l’horizon mycénien. Dans la partie Nord de la pièce Sud-Ouest des bâtiments mis au jour, on a dégagé deux dalles qui recouvraient une épaisse couche de cendres. Cette couche comportait, outre des charbons, des fragments d’une coupe à profil angulaire (FS 267), de céramique peinte, de coupes de type Zygouries à décor marin, des tessons à décor végétal, ainsi qu’un grattoir en pierre, un outil en pierre, un cône en pierre et une figurine féminine en Φ en argile. Sous la couche cendreuse, on a mis au jour un foyer orthogonal construit et revêtu d’argile. Des fragments de vases fermés datés du BM, mais en utilisation jusqu’à l’HR IIIA1, ont été trouvés dessus. Le foyer était limité à l’Ouest par deux murets contre lesquels se trouvaient deux thékès, orientées Nord-Sud. Elles comportaient à l’intérieur, sous les plaques qui les recouvraient, des sédiments, des tessons de vases ouverts, des coupes, des os brûlés, des coquillages, et enfin du sable marin et de l’eau de mer (la mer se trouve à 100 m du sondage).
L’examen des os a révélé que la thékè A comportait uniquement des os d’animaux, tandis que la thékè B a également livré un humérus humain. Les animaux représentés dans les deux thékès sont un bovidé, un capriné, un porc et un âne. La surface des os est recouverte d’une croûte de terre brûlée qu’il n’a pas été possible d’enlever sans risquer de la détruire. L’observation de la surface des os animaux a révélé des traces d’outils et de couteaux ayant servi au désossage.
Au Sud de l’espace où se trouvent le foyer et les thékès, on a mis au jour une nouvelle pièce qui communiquait avec l’espace situé au-dessus des thékès par une porte dont le seuil monolithique est resté en place, à l’extrémité Ouest du mur Nord de la pièce. À l’intérieur de la pièce on a dégagé une structure en argile présentant la forme et les dimensions d’une baignoire. On a recueilli une grande quantité de céramique peinte, de céramique commune, ainsi que des ustensiles de cuisine et des pithoi. On note aussi la présence d’une anse de torche et d’un réchaud avec des traces de feu à l’intérieur. Le long du mur Ouest, on a trouvé quatre vases liés au transport, à la consommation et au partage de liquides, en position quasi verticale – ils étaient probablement posés sur une étagère en bois : une oenochoé, un grand gobelet, une coupe de grande taille à trois anses et un autre gobelet de grande taille. Certains vases ont été datés de l’HR IIIB2.
La fouille a permis d’observer plusieurs phases : l’état le plus ancien remonte à l’HR IIIA1-2, auquel correspondent des vases mycéniens, mais aussi des vases mésohelladiques. Ensuite, survient une phase de réparation à l’HR IIIB-C ancien, qui est visible dans les fermetures de baies et de portes et dans la réparation de murs. Enfin, l’abandon de l’habitat prend place à la fin de l’HR IIIB2 – C ancien (fin XIIIe – début XIIe s.).
Dans la pièce Sud-Ouest, la disposition de la baignoire, au-dessus d’un foyer, et la céramique présente, ainsi que les nombreux coquillages de murex notamment, suggèreraient une utilisation de la baignoire pour la teinture de laine.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
A. Batziou-Eustathiou, Η τελική φάση κατοίκησης του μυκηναϊκού οικισμού στα Πευκάκια, ΑΕΘΣΕ 4 (2012) [2016], 135-144.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
sélectionner un autre fond de plan
se rapprocher ou s'éloigner de la zone
afficher la carte en plein écran
Date de création
2019-07-16 14:47:35
Dernière modification
2024-02-19 10:57:44