KALAPODI - 2017
Informations Générales
Numéro de la notice
6784
Année de l'opération
2017
Chronologie
Antiquité - Archaïque - Classique - Hellénistique - Romaine
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Kalapodi, Kalapodion, Abai
Kalapodi, Kalapodion, Abai
Notices et opérations liées
Description
Dans le sanctuaire d’Abai à Kalapodi, K. Sporn (DAI) a poursuivi en 2016 et 2017 le programme de recherches visant à définir l’organisation, l’étendue et les structures du sanctuaire. La prospection géophysique menée par l’Université de Kiel et qui s’est achevée en 2017 a permis d’apporter plus d’informations sur la question des limites du sanctuaire (fig. 1-2). Elle a révélé des structures enfouies au Nord de la zone de fouilles actuelles, sur la pente de la colline et vers le haut : un sondage implanté en 2017 (NO3) dans la partie Nord-Est a permis de mettre au jour un sol dallé et un segment de mur qui datent des Ve-VIe s. apr. J.-C. et ont été construits sur le sol géologique. Aucune trace d’une occupation continue du sanctuaire n’a été mise au jour dans ce secteur. Ceci impliquerait que le mur de terrasse qui a été dégagé sur une longueur de 22 m et qui présente de nombreux états de construction serait en fait la limite Nord du sanctuaire. Sa construction remonte au VIe s. av. J.-C. et a connu plusieurs réfections et réparations au cours de programmes de construction du sanctuaire aux époques classique et hellénistique. La prospection géophysique a détecté des anomalies qui pourraient correspondre à une limite à l’Ouest du sanctuaire, mais elles n’ont pas encore été vérifiées par un ou des sondages.
Des sondages ont été ouverts à d’autres endroits du sanctuaire, notamment dans les secteurs ZW, NO2 et NO4, au Sud et sous le mur de terrasse de la pente, la séquence stratigraphique a pu être précisée davantage (fig. 3). Après la catastrophe perse (480 av. J.-C.), des remblaiements ont été effectués et un édifice dont on ignore la fonction a été construit en maçonnerie alternée de briques et de pierres, avant la construction du mur. À l’époque hellénistique, deux fours se sont installés dans ce secteur : le plus ancien était un four céramique, le plus récent servait à la cuisson de briques. Immédiatement à l’Est des fours, on a dégagé un édifice construit avec du matériel de remploi stuqué. Les blocs de remploi, en particulier des tambours doriques retaillés en parpaings, proviennent vraisemblablement du temple classique Nord.
Dans le secteur à l’Ouest de la façade archaïque du temple Sud, où l’on avait mis au jour des fosses métallurgiques de l’époque classique, une nouvelle fosse et un espace de travail ont été découverts en 2016, ainsi que de nombreux fragments d’objets en fer et en bronze et de céramique d’atelier. Cette fosse a perturbé un sol dallé de déchets de taille de calcaire : il pourrait s’agir du pavement d’une cour en avant d’un temple d’une phase plus ancienne (géométrique-archaïque). Le sondage NW1 devait permettre d’interpréter les anomalies géophysiques détectées en 2014, mais celui-ci a livré une importante séquence stratigraphique dont les niveaux s’échelonnent entre la fin de l’époque classique et la fin du VIe ou le début du VIIe s. apr. J.-C. Les structures mises au jour appartiennent à des édifices de l’époque hellénistique et de l’époque impériale ou de l’époque romaine tardive.
Des sondages ont été ouverts à d’autres endroits du sanctuaire, notamment dans les secteurs ZW, NO2 et NO4, au Sud et sous le mur de terrasse de la pente, la séquence stratigraphique a pu être précisée davantage (fig. 3). Après la catastrophe perse (480 av. J.-C.), des remblaiements ont été effectués et un édifice dont on ignore la fonction a été construit en maçonnerie alternée de briques et de pierres, avant la construction du mur. À l’époque hellénistique, deux fours se sont installés dans ce secteur : le plus ancien était un four céramique, le plus récent servait à la cuisson de briques. Immédiatement à l’Est des fours, on a dégagé un édifice construit avec du matériel de remploi stuqué. Les blocs de remploi, en particulier des tambours doriques retaillés en parpaings, proviennent vraisemblablement du temple classique Nord.
Dans le secteur à l’Ouest de la façade archaïque du temple Sud, où l’on avait mis au jour des fosses métallurgiques de l’époque classique, une nouvelle fosse et un espace de travail ont été découverts en 2016, ainsi que de nombreux fragments d’objets en fer et en bronze et de céramique d’atelier. Cette fosse a perturbé un sol dallé de déchets de taille de calcaire : il pourrait s’agir du pavement d’une cour en avant d’un temple d’une phase plus ancienne (géométrique-archaïque). Le sondage NW1 devait permettre d’interpréter les anomalies géophysiques détectées en 2014, mais celui-ci a livré une importante séquence stratigraphique dont les niveaux s’échelonnent entre la fin de l’époque classique et la fin du VIe ou le début du VIIe s. apr. J.-C. Les structures mises au jour appartiennent à des édifices de l’époque hellénistique et de l’époque impériale ou de l’époque romaine tardive.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport des travaux de l’Institut allemand à Athènes en 2017.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
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Date de création
2019-06-19 12:16:17
Dernière modification
2023-12-04 10:32:43