PETROPOROS - 2013
Informations Générales
Numéro de la notice
6777
Année de l'opération
2013
Chronologie
Mots-clés
Nécropole - Sépulture - Figurine - Lampe - Monnaie - Outillage/armement - Parure/toilette - Métal - Verre
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Petroporos, Petroporon
Petroporos, Petroporon
Notices et opérations liées
19972013
Description
En vue de travaux de voirie de l’autoroute reliant Trikala et Larissa, D. Athanasiou (XXXIVe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a mené en 2013 une fouille de sauvetage près de la commune de Petroporos. Ces recherches ont permis la mise au jour 182 sépultures d’époques classique et hellénistique (fig. 1) qui font partie de la nécropole étendue située au Sud de l’antique Pélinna ou Pélinnaion.
Soixante-deux parmi elles étaient des tombes à ciste, maçonnées en moellons de calcaire ou, moins souvent, constituées de quatre dalles de chant. La couverture, pour les cas qui en conservaient une, consistait en au moins trois dalles brutes de calcaire, tandis que le sol de quelques-unes de ces sépultures était pavé de pierres plates. On a également découvert soixante-neuf tombes à tuiles plus ou moins soignées, vingt-sept larnakès rectangulaires (dont dix-neuf en terre cuite et huit en grès tendre), trois thékés en pierre (fig. 2), deux enchytrismes et quinze tombes en fosse (dont trois étaient recouvertes de pierres plates). À l’exception de quatre, orientées Nord-Sud, les sépultures étaient orientées Est-Ouest, la tête du défunt, allongé sur le dos, étant placée dans la plupart des cas à l’Est ; la présence de clous en fer dans certaines tombes indique que les défunts auraient été déposés sur des lits en bois. Six sépultures, des tombes à ciste ou des larnakès en terre cuite, contenaient des inhumations doubles, tandis qu’un larnax en terre cuite contenait les restes de quatre individus. On a repéré vingt-trois sépultures d’enfants, le plus souvent des tombes à tuiles. Du mobilier funéraire a été recueilli dans soixante-treize sépultures : des vases (unguentaria, dont un en verre, skyphoi, lécythes aryballisques, arytères, canthares et kylix à vernis noir, un pyxis en plomb, un biberon etc., fig. 3,4), des lampes, une figurine en terre cuite (fig. 5), des monnaies en bronze et en argent, des strigiles en bronze et en fer, des miroirs (fig. 6), des bagues, des anneaux et des fibules en bronze, un peson en plomb. À l’aide de ce matériel, les sépultures ont été datées entre le dernier quart du Ve et le Ier s. av. J.-C.
Soixante-deux parmi elles étaient des tombes à ciste, maçonnées en moellons de calcaire ou, moins souvent, constituées de quatre dalles de chant. La couverture, pour les cas qui en conservaient une, consistait en au moins trois dalles brutes de calcaire, tandis que le sol de quelques-unes de ces sépultures était pavé de pierres plates. On a également découvert soixante-neuf tombes à tuiles plus ou moins soignées, vingt-sept larnakès rectangulaires (dont dix-neuf en terre cuite et huit en grès tendre), trois thékés en pierre (fig. 2), deux enchytrismes et quinze tombes en fosse (dont trois étaient recouvertes de pierres plates). À l’exception de quatre, orientées Nord-Sud, les sépultures étaient orientées Est-Ouest, la tête du défunt, allongé sur le dos, étant placée dans la plupart des cas à l’Est ; la présence de clous en fer dans certaines tombes indique que les défunts auraient été déposés sur des lits en bois. Six sépultures, des tombes à ciste ou des larnakès en terre cuite, contenaient des inhumations doubles, tandis qu’un larnax en terre cuite contenait les restes de quatre individus. On a repéré vingt-trois sépultures d’enfants, le plus souvent des tombes à tuiles. Du mobilier funéraire a été recueilli dans soixante-treize sépultures : des vases (unguentaria, dont un en verre, skyphoi, lécythes aryballisques, arytères, canthares et kylix à vernis noir, un pyxis en plomb, un biberon etc., fig. 3,4), des lampes, une figurine en terre cuite (fig. 5), des monnaies en bronze et en argent, des strigiles en bronze et en fer, des miroirs (fig. 6), des bagues, des anneaux et des fibules en bronze, un peson en plomb. À l’aide de ce matériel, les sépultures ont été datées entre le dernier quart du Ve et le Ier s. av. J.-C.
Auteur de la notice
Oreste DECAVALLAS
Références bibliographiques
AD 68 (2013) B1, p. 524-527.
Légende graphique :
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localisation du toponyme
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Date de création
2019-04-19 20:43:15
Dernière modification
2023-12-04 10:27:41
Figure(s)