MAVRACHADÈS. – Tataria ou Psilomata - 2013
Informations Générales
Numéro de la notice
6776
Année de l'opération
2013
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Mavrachades
Mavrachades
Notices et opérations liées
Description
En vue de la construction de l’autoroute E 65, A. Krachtopoulou (XXXIVe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a mené entre 2010 et 2013 une fouille de sauvetage autour du 68e km de celle-ci, entre les communes de Mavrachadès et de Sofadès, au lieu-dit Tataria ou Psilomata. Ces recherches ont permis de mettre au jour les vestiges d’une installation plate et étendue du Néolithique Récent I.
On a dégagé un ensemble de fosses (diam. 3 à 4 m et prof. 1 m, pour la plupart d’entre elles) espacées, dont la plupart correspondent à des maisons semi-enterrées. Ces dernières seraient surmontées d’une structure couvrante en torchis, de taille et de forme analogue à la fosse correspondante, sauf exceptions, tandis qu’elles étaient équipées d’un sol en bois ou en terre foulée. On remarque la fosse Λ7, ovale ou rectangulaire (long. 5 m ; larg. 4,50 m) (fig. 1), équipée d’un trou de poteau central, ainsi que d’encoches sur les parois, destinées peut-être à soutenir un sol en bois. Près des parois on a repéré d’autres trous de poteaux avec des indices quant à l’existence d’une structure, peut-être une mezzanine. Une autre structure, qui remployait des morceaux de matériaux de construction brûlés, se trouvait à côté ; à l’intérieur on a repéré deux dépressions au sol, ainsi que des fragments de céramique commune, indiquant une fonction relative au stockage. D’autres fosses auraient une fonction utilitaire – ateliers ou dépotoirs – telle Λ11, large et peu profonde, qui a livré une grande quantité d’éclats de pierre, d’outils finis en pierre taillée et de perles en pierre. L’image générale est celle de groupements de maisons, séparés par de grands espaces libres. Des structures de cuisson, dont deux entières, ont été repérées dans l’espace entre les maisons, suggérant un caractère commun des espaces de cuisine. On a également découvert deux rigoles droites et peu profondes, qui évoquent de longs édifices rectangulaires en couloirs et qui pourraient appartenir à une phase d’occupation différente. Il est enfin possible que l’installation néolithique de Tataria/Psilomata s’étende jusqu’au site voisin de Pentarès, où des vestiges fragmentaires d’époque Néolithique ont également été découverts (cf. Chronique n. 6775) ; les installations en tel du Néolithique Récent Magoula Gortsopoula et Magoula Farlani/Sykia se trouvent également à proximité (fig. 2). La fouille a livré une grande quantité de céramique commune (vases de cuisine et de stockage), polie noire et décorée (phase de Tsangli-Larissa), du matériel architectural, des os et quelques coquillages.
On a dégagé un ensemble de fosses (diam. 3 à 4 m et prof. 1 m, pour la plupart d’entre elles) espacées, dont la plupart correspondent à des maisons semi-enterrées. Ces dernières seraient surmontées d’une structure couvrante en torchis, de taille et de forme analogue à la fosse correspondante, sauf exceptions, tandis qu’elles étaient équipées d’un sol en bois ou en terre foulée. On remarque la fosse Λ7, ovale ou rectangulaire (long. 5 m ; larg. 4,50 m) (fig. 1), équipée d’un trou de poteau central, ainsi que d’encoches sur les parois, destinées peut-être à soutenir un sol en bois. Près des parois on a repéré d’autres trous de poteaux avec des indices quant à l’existence d’une structure, peut-être une mezzanine. Une autre structure, qui remployait des morceaux de matériaux de construction brûlés, se trouvait à côté ; à l’intérieur on a repéré deux dépressions au sol, ainsi que des fragments de céramique commune, indiquant une fonction relative au stockage. D’autres fosses auraient une fonction utilitaire – ateliers ou dépotoirs – telle Λ11, large et peu profonde, qui a livré une grande quantité d’éclats de pierre, d’outils finis en pierre taillée et de perles en pierre. L’image générale est celle de groupements de maisons, séparés par de grands espaces libres. Des structures de cuisson, dont deux entières, ont été repérées dans l’espace entre les maisons, suggérant un caractère commun des espaces de cuisine. On a également découvert deux rigoles droites et peu profondes, qui évoquent de longs édifices rectangulaires en couloirs et qui pourraient appartenir à une phase d’occupation différente. Il est enfin possible que l’installation néolithique de Tataria/Psilomata s’étende jusqu’au site voisin de Pentarès, où des vestiges fragmentaires d’époque Néolithique ont également été découverts (cf. Chronique n. 6775) ; les installations en tel du Néolithique Récent Magoula Gortsopoula et Magoula Farlani/Sykia se trouvent également à proximité (fig. 2). La fouille a livré une grande quantité de céramique commune (vases de cuisine et de stockage), polie noire et décorée (phase de Tsangli-Larissa), du matériel architectural, des os et quelques coquillages.
Auteur de la notice
Oreste DECAVALLAS
Références bibliographiques
AD 68 (2013) B1, p. 521-523.
Légende graphique :
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Date de création
2019-04-19 20:27:47
Dernière modification
2023-12-04 10:27:07