MAVRACHADÈS. – Pentarès - 2013
Informations Générales
Numéro de la notice
6775
Année de l'opération
2013
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Mavrachades
Mavrachades
Notices et opérations liées
Description
En vue de la construction de l’autoroute E 65, A. Krachtopoulou et F. Sofianou (XXXIVe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) ont mené, entre 2010 et 2013, une fouille de sauvetage au 68e km de celle-ci, entre les communes de Mavrachadès et de Sophadès, au lieu-dit Pentarès. Ces recherches ont mis au jour les vestiges d’une installation plate et étendue du Bronze Moyen, implantée au-dessus d’une installation plus ancienne, de la fin du Néolithique Récent ou du Bronze Ancien.
Documentée de manière très fragmentaire, la phase la plus ancienne est représentée par deux fosses au moins(fig. 1), quatre trous de poteaux et un système de fossés. Il est en effet possible que ces vestiges fassent partie de l’habitat néolithique voisin de Tataria ou Psilomata (cf. Chronique n. 6776).
Après l’abandon de l’habitat, l’emplacement a été de nouveau occupé dans la première moitié du IIe millénaire avant notre ère (fig. 1). On a dégagé un ensemble de fosses dont certaines correspondaient à des maisons semi-enterrées, tandis que d’autres avaient une fonction utilitaire (fig. 2). Vers l’Est, on a découvert un segment de fossé qui délimitait probablement l’habitat (fig. 3). On a recueilli de la céramique commune (vases de cuisine et de stockage) et – dans un moindre degré – fine (vases pour servir et consommer boissons et aliments), du matériel architectural, de nombreux os et quelques coquillages. La découverte de fragments de grilles de fours céramiques (fig. 4), ainsi que des ratés de cuisson (fig. 5), démontre l’existence sur place d’ateliers de potier.
Documentée de manière très fragmentaire, la phase la plus ancienne est représentée par deux fosses au moins(fig. 1), quatre trous de poteaux et un système de fossés. Il est en effet possible que ces vestiges fassent partie de l’habitat néolithique voisin de Tataria ou Psilomata (cf. Chronique n. 6776).
Après l’abandon de l’habitat, l’emplacement a été de nouveau occupé dans la première moitié du IIe millénaire avant notre ère (fig. 1). On a dégagé un ensemble de fosses dont certaines correspondaient à des maisons semi-enterrées, tandis que d’autres avaient une fonction utilitaire (fig. 2). Vers l’Est, on a découvert un segment de fossé qui délimitait probablement l’habitat (fig. 3). On a recueilli de la céramique commune (vases de cuisine et de stockage) et – dans un moindre degré – fine (vases pour servir et consommer boissons et aliments), du matériel architectural, de nombreux os et quelques coquillages. La découverte de fragments de grilles de fours céramiques (fig. 4), ainsi que des ratés de cuisson (fig. 5), démontre l’existence sur place d’ateliers de potier.
Auteur de la notice
Oreste DECAVALLAS
Références bibliographiques
AD 68 (2013) B1, p. 518-521.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2019-04-19 19:35:29
Dernière modification
2023-12-04 10:24:01
Figure(s)
Fig. 1/ Pentares, la fosse 1 de la première phase d’habitat : la coupe stratigraphique met en évidence la forte sédimentation intervenue avant l’occupation mésohelladique, visible sur le niveau supérieur