KARLA. – Tsiggénina - 2013
Informations Générales
Numéro de la notice
6756
Année de l'opération
2013
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Lake Karla
Lake Karla
Notices et opérations liées
Description
Dans le cadre des travaux de la remise en eau du lac de Karla et en vue de l’aménagement du collecteur 6, K. Almatzi (XIIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a poursuivi en 2013 la fouille de sauvetage au lieu-dit Tsiggénina et a mis au jour les vestiges d’habitations ainsi que vingt-six sépultures de l’Âge du Bronze, mais également un édifice d’époque hellénistique.
On a conclu la fouille de l’édifice absidal Θ, daté du BM/R. La maison est antérieure à l’édifice Z voisin, mais il semble qu'elle a été réutilisée comme entrepôt durant l’occupation de l'édifice Z.
Au Nord-Est, on a dégagé les vestiges d’un autre édifice à abside, daté de la transition entre le BM III et le BR I. Dans un deuxième état de construction, un édifice orthogonal, avec des cloisons internes, s'est accolé à celui-ci et l'édifice à abside a probablement servi au stockage. Au BR III, l'addition d'une structure orthogonale allongée au Sud-Ouest constitue une troisième phase d'occupation. Ces édifices (fig. 1), dont on n’a retrouvé que les fondations et soubassements fragmentaires en moellons de calcaire et mortier d’argile, avaient probablement une élévation en briques crues. On y a recueilli de la céramique commune (jarres, marmites, amphores, bols), mais également un kylix ou des skyphoi, dont certains décorés, pour la dernière phase.
On a également découvert vingt-six tombes à ciste dont les dates s’échelonnent entre le BA II et le BR I. Leur taille varie selon le nombre d’inhumations ou l’âge des défunts ; ceux-ci étaient déposés en position fléchie, la tête souvent posée sur une pierre plate. La couverture des tombes consistait en une ou plusieurs dalles, tandis que les parois étaient en petites pierres plates de calcaire pour les dix-huit sépultures supposées plus anciennes (BA II-BM I ; fig. 2), ou en quatre dalles soignées de calcaire pour les huit autres, considérées plus récentes (BM II-BR I ; fig. 3). Seules deux de ces dernières ont livré du mobilier (un anneau en bronze, un vase, une fusaïole en argile, une perle en pierre).
Enfin, on a mis au jour un ensemble de vestiges très mal conservés, composés de moellons, d’amas d’argile et de tuiles, qui appartiennent probablement à une maison de l'époque hellénistique. La partie fouillée est interprétée comme un espace découvert, une cour ou un atrium. On estime que l’édifice à proprement parler se situe vers l’Ouest, dans un champ non encore exploré. Vers le Sud-Est, on a repéré une structure représentée par des amas d’argile, tuiles et moellons, peut-être un four de potier. La fouille dans ce secteur a livré de la céramique commune (jarres amphores, lékanides, skyphoi) qui datent du IIe s. av. J.-C.
On a conclu la fouille de l’édifice absidal Θ, daté du BM/R. La maison est antérieure à l’édifice Z voisin, mais il semble qu'elle a été réutilisée comme entrepôt durant l’occupation de l'édifice Z.
Au Nord-Est, on a dégagé les vestiges d’un autre édifice à abside, daté de la transition entre le BM III et le BR I. Dans un deuxième état de construction, un édifice orthogonal, avec des cloisons internes, s'est accolé à celui-ci et l'édifice à abside a probablement servi au stockage. Au BR III, l'addition d'une structure orthogonale allongée au Sud-Ouest constitue une troisième phase d'occupation. Ces édifices (fig. 1), dont on n’a retrouvé que les fondations et soubassements fragmentaires en moellons de calcaire et mortier d’argile, avaient probablement une élévation en briques crues. On y a recueilli de la céramique commune (jarres, marmites, amphores, bols), mais également un kylix ou des skyphoi, dont certains décorés, pour la dernière phase.
On a également découvert vingt-six tombes à ciste dont les dates s’échelonnent entre le BA II et le BR I. Leur taille varie selon le nombre d’inhumations ou l’âge des défunts ; ceux-ci étaient déposés en position fléchie, la tête souvent posée sur une pierre plate. La couverture des tombes consistait en une ou plusieurs dalles, tandis que les parois étaient en petites pierres plates de calcaire pour les dix-huit sépultures supposées plus anciennes (BA II-BM I ; fig. 2), ou en quatre dalles soignées de calcaire pour les huit autres, considérées plus récentes (BM II-BR I ; fig. 3). Seules deux de ces dernières ont livré du mobilier (un anneau en bronze, un vase, une fusaïole en argile, une perle en pierre).
Enfin, on a mis au jour un ensemble de vestiges très mal conservés, composés de moellons, d’amas d’argile et de tuiles, qui appartiennent probablement à une maison de l'époque hellénistique. La partie fouillée est interprétée comme un espace découvert, une cour ou un atrium. On estime que l’édifice à proprement parler se situe vers l’Ouest, dans un champ non encore exploré. Vers le Sud-Est, on a repéré une structure représentée par des amas d’argile, tuiles et moellons, peut-être un four de potier. La fouille dans ce secteur a livré de la céramique commune (jarres amphores, lékanides, skyphoi) qui datent du IIe s. av. J.-C.
Auteur de la notice
Oreste DECAVALLAS
Références bibliographiques
AD 68 (2013) B1, p. 465-471.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2019-04-17 18:10:19
Dernière modification
2023-12-04 10:16:57