LINDOS. – Théâtre et tétrastôon - 2012
Informations Générales
Numéro de la notice
6688
Année de l'opération
2012
Chronologie
Mots-clés
Espace public - Sépulture - Établissement de spectacles - Théâtre - Outillage/armement - Parure/toilette - Métal - Verre
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Lindos
Lindos
Notices et opérations liées
2012
Description
À Rhodes, dans le cadre de la mise en valeur du théâtre de Lindos, P. Vratsali et É. Farmakidou (XXIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) ont mené en 2012 un nettoyage du site et une fouille dans le secteur du théâtre et du tétrastôon ; outre des structures relatives à ces deux édifices, les recherches ont révélé l’existence de deux sépultures datées de l’époque mycénienne.
Les travaux ont dégagé l'orchestra du théâtre : son pourtour était bordé d’un conduit pour l’évacuation des eaux. Seule sa partie orientale a été conservée, dans un mauvais état. Les lits de fondations dans la roche étaient visibles à l'emplacement attendu du bâtiment de scène, ainsi que des segments de murs de construction peu soignée qui correspondent vraisemblablement à des remaniements.
Le koilon du théâtre était composé de deux parties, séparées par un diazoma et l'ensemble était divisé en cinq kerkides par quatre escaliers : pour cette partie du koilon, les gradins et les marches étaient taillés dans la roche. On estime que le koilon comportait dans l'Antiquité sept ou neuf kerkides, dont les gradins étaient maçonnés. Lors du nettoyage des secteurs latéraux du koilon, autrefois occupés par les parties maçonnées des gradins, et sous une couche comportant des tessons de l'époque archaïque, on a découvert deux tombes à chambre, du type à dromos, taillées dans la roche. L’entrée de chacune était scellée par la présence d’un bloc de poros (fig. 1). Elles contenaient les restes d’un et de deux défunts (fig. 2), respectivement, et ont livré des vases en céramique (une jarre à étrier entière, deux skyphoi, une cruche), une bague en bronze, une fusaïole en pierre, ainsi que de nombreux astragales. Selon ces trouvailles, les deux sépultures ont été datées entre la fin du XIIe et le début du XIe s. av. J.-C.
Enfin, un sondage sur le côté oriental du tétrastôon a mis au jour une bande de roche égalisée, probablement le lit de fondation de son stylobate Est.
À part le mobilier funéraire, la fouille a livré une grande quantité de céramique archaïque (pithoi et lékanides à décor incisé ou en relief, fig. 3), hellénistique et romaine (formes fermées non décorées et ouvertes à vernis rouge ou noir) et ottomane (assiettes glaçurées), ainsi que quelques objets en verre et en métal.
Les travaux ont dégagé l'orchestra du théâtre : son pourtour était bordé d’un conduit pour l’évacuation des eaux. Seule sa partie orientale a été conservée, dans un mauvais état. Les lits de fondations dans la roche étaient visibles à l'emplacement attendu du bâtiment de scène, ainsi que des segments de murs de construction peu soignée qui correspondent vraisemblablement à des remaniements.
Le koilon du théâtre était composé de deux parties, séparées par un diazoma et l'ensemble était divisé en cinq kerkides par quatre escaliers : pour cette partie du koilon, les gradins et les marches étaient taillés dans la roche. On estime que le koilon comportait dans l'Antiquité sept ou neuf kerkides, dont les gradins étaient maçonnés. Lors du nettoyage des secteurs latéraux du koilon, autrefois occupés par les parties maçonnées des gradins, et sous une couche comportant des tessons de l'époque archaïque, on a découvert deux tombes à chambre, du type à dromos, taillées dans la roche. L’entrée de chacune était scellée par la présence d’un bloc de poros (fig. 1). Elles contenaient les restes d’un et de deux défunts (fig. 2), respectivement, et ont livré des vases en céramique (une jarre à étrier entière, deux skyphoi, une cruche), une bague en bronze, une fusaïole en pierre, ainsi que de nombreux astragales. Selon ces trouvailles, les deux sépultures ont été datées entre la fin du XIIe et le début du XIe s. av. J.-C.
Enfin, un sondage sur le côté oriental du tétrastôon a mis au jour une bande de roche égalisée, probablement le lit de fondation de son stylobate Est.
À part le mobilier funéraire, la fouille a livré une grande quantité de céramique archaïque (pithoi et lékanides à décor incisé ou en relief, fig. 3), hellénistique et romaine (formes fermées non décorées et ouvertes à vernis rouge ou noir) et ottomane (assiettes glaçurées), ainsi que quelques objets en verre et en métal.
Auteur de la notice
Oreste DECAVALLAS
Références bibliographiques
AD 67 (2012), B’2, p. 787-789
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2019-04-04 20:54:34
Dernière modification
2023-11-30 08:59:21