SIMANDRA. – Karkaréa ou Karkara - 2007
Informations Générales
Numéro de la notice
6657
Année de l'opération
2007
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Karkara
Karkara
Notices et opérations liées
2007
Description
Au Sud de la commune de Simandra et en vue de la construction d’une nouvelle route vers Polygyros, L. Toska, É. Tsanana et D. Bitzikopoulos (10e éphorie des antiquités byzantines) ont mené, entre 2006 et 2007, une fouille de sauvetage au cours de laquelle ils ont mis au jour les vestiges d’un village byzantin du XIIIe s (fig. 1,2).
Il s’agit vraisemblablement de Karkaréa ou Karkara byzantin, une installation qui date au plus tard au IXe s. de notre ère et qui est abandonné peu après 1350. Son noyau se trouvait sur une colline, les maisons étaient disposées sur ses flancs de manière espacée. Le domaine, d’une superficie de 0,3 hectares, était parsemé de vestiges de murs, d’empierrements et de tuiles de toit, tandis qu’on a retrouvé les fondations complètes en moellons bruts de deux maisons ; on suppose que leur élévation était en argile. Dans l’espace entre les maisons, des silos avaient été creusés (fig. 3). On a également repéré des scories métallurgiques, deux fours de potier possibles et quelques fosses dépotoirs. La fouille a livré de l’abondante céramique commune et glaçurée (datée entre la fin du XIIe et le début du XIVe s. ; fig. 4), des monnaies (surtout des imitations latines du XIIIe s.), des outils en fer (couteaux, faucilles, outils de charpenterie ; fig. 5), divers objets en bronze (des bijoux, une lampe, une pince), des fragments de bracelets et vases en verre.
Les vestiges d’une maison et d’un four découverts à 100 m vers le Sud-Ouest et datant également, selon la céramique et les monnaies recueillies, du XIIIe s., font vraisemblablement partie du même village.
Il s’agit vraisemblablement de Karkaréa ou Karkara byzantin, une installation qui date au plus tard au IXe s. de notre ère et qui est abandonné peu après 1350. Son noyau se trouvait sur une colline, les maisons étaient disposées sur ses flancs de manière espacée. Le domaine, d’une superficie de 0,3 hectares, était parsemé de vestiges de murs, d’empierrements et de tuiles de toit, tandis qu’on a retrouvé les fondations complètes en moellons bruts de deux maisons ; on suppose que leur élévation était en argile. Dans l’espace entre les maisons, des silos avaient été creusés (fig. 3). On a également repéré des scories métallurgiques, deux fours de potier possibles et quelques fosses dépotoirs. La fouille a livré de l’abondante céramique commune et glaçurée (datée entre la fin du XIIe et le début du XIVe s. ; fig. 4), des monnaies (surtout des imitations latines du XIIIe s.), des outils en fer (couteaux, faucilles, outils de charpenterie ; fig. 5), divers objets en bronze (des bijoux, une lampe, une pince), des fragments de bracelets et vases en verre.
Les vestiges d’une maison et d’un four découverts à 100 m vers le Sud-Ouest et datant également, selon la céramique et les monnaies recueillies, du XIIIe s., font vraisemblablement partie du même village.
Auteur de la notice
Oreste DECAVALLAS
Références bibliographiques
AD 67 (2012), B’2, p. 575-578.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2019-04-02 19:15:43
Dernière modification
2023-11-30 08:45:17